Scrutin, généralement, facile pour le parti au pouvoir, le collège électoral étant constitué des conseillers municipaux souvent mis à prix, l’élection sénatoriale cette fois-ci semble bien poser des problèmes au parti au pouvoir, l’UPR.
L’investiture des candidats du parti a suscité d’énormes mécontentements dans ses rangs qui ont conduit plusieurs de ses cadres à se porter candidats indépendants.
Un peu partout, dans les circonscriptions soumises au vote, de grosses pointures menacent le parti au pouvoir. C’est le cas de Djigueni : Twil Lemor Ould Ndid (Indépendant) et Itawol Oumrou Ould Abdi (Indépendant), à Oualata : Dou Ould Chrif (Indépendant), Kobeni : Sidi Mohamed Ould Said (Indépendant), Boumdeid : Mohamed Ould Momma (Indépendant), Kankossa : Ebeyn Ould Oumeir (Indépendant), Bababé : Bâ Mamadou Racine (Indépendant), Keur Macène : Yacoub Ould Hamza (Indépendant), Atar : Khaled Ould Eleya (Indépendant), Tidjikja : Vadel Ould El Boukhari (Indépendant) et Sid’Ahmed Ould Djé (Indépendant), Sélibaby : Mohamed Fall Ould Mekhallé (Indépendant).
Jeudi dernier, l’UPR avait publié une circulaire adressée aux Fédéraux du parti leur indiquant de rappeler tous les « indépendants » rebelles à soutenir les candidats du parti, faute de quoi ils seraient soumis à des sanctions disciplinaires. Une menace qui n’a pas été écoutée pour le moment.
Commentaire d’un jeune cadre de l’UPR : « l’UPR ne fait que copier l’ex-PRDS, mais avec les moyens de ce dernier en moins ».
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