Hier quelqu’un a écrit sur un site des contrevérités pour discréditer notre appel à manifester le 23 avril 2011: un appel que nous adressons à tous les mauritaniens et à ceux qui nous aiment et nous soutiennent.
Ses arguments : « nous étions des amis de Aziz ». Il n’a pas totalement tort, Aziz pourrait être un meilleur ami ou presque, si ça peut se dire, car Aziz fut l’ami de Feu Sarr Amadou, et ce n’est pas un secret pour leurs proches. Et nous porterons toujours Sarr dans nos cœurs comme Aziz certainement, je le pense.
Seulement nous sommes en politique, l’amitié en politique n’est pas toujours simple, elle est souvent tributaire des aléas de la conjoncture.
C’est pourquoi, malgré notre « amitié » pour le président Aziz nous lui dirons la vérité, rien que la vérité. C’est pourquoi, en mars 2009, nous lui avions dit notre vérité, mis en exergue ce qu’il devait entreprendre pour régler notre revendication première, le passif humanitaire et lui faisant comprendre qu’au-delà de cette question, il devra régler la question plus globale de la cohabitation.
A l’époque le président Aziz nous avait paru sincère et nous l’avions dit publiquement, sans plus.
Aujourd’hui, nos revendications tardent à se réaliser, c’est un constat, notre attitude logique de militants sincères est de dire publiquement que « notre ami n’a pas respecté ses engagements » et de nous battre car en politique, il n’y a pas de hasard et la question du passif humanitaire est éminemment politique.
Nous n’avons jamais arrêté de réclamer nos droits de victimes, alors que nous reproche-t-on en vérité?C’est simplement de n’avoir pas été un adepte du défunt FNDD, car je ne vois pas un autre alibi.
Fidèles à notre ligne et de notre refus d’être embarqué dans des batailles qui ne nous appartiennent pas, celles de la succession du président Aziz en l’occurrence, nous mettons au défi toute la diaspora mauritanienne de nous sortir une seule déclaration qui prouverait qu’à un moment nous avions trahi, et qui ?
Ceux qui veulent nous retarder sont les mêmes, quand on les propose de partir au pays ils sont aux abonnés absents.
Quand vous manifestez avec eux, ils vous disent ne `parlez pas à la presse’, malheureusement pour eux la presse c’est elle qui choisit ses interlocuteurs. Quand vous ne manifestez pas avec eux, ils vous disent il fallait manifester. Vous dites prenons les armes, ils vous répondent notre planning de travail, nos enfants et nos femmes.
« Kelle mon ngamotaako », excusez des fautes d’orthographes et autres, j’ai fait de mon mieux.
Arrêtons de nous plaindre, on fait la politique avec des idées et un engagement sérieux, pas avec des vœux pieux.
Tapez AVOMM dans les moteurs de recherche et vous serrez édifier sur le travail que nous sommes entrain d’accomplir.
Rendez-vous le 23 avril au Tracadéro
Non à l’oubli !
Adama Sarr
Source : Avomm le 17/03/2011