Partis « transhumants » : ADIL surfe au gré des  » paradis politiques « .

On ne parle plus d’ADIL et de son leader « grand nomade politique », depuis qu’il a été ingurgité par le « boa » de la majorité présidentielle,

 

 

à telle enseigne que ce parti a été totalement dépossédé du seul brin d’étincelle qui attirait l’attention sur sa présence, pendant son séjour « déguisé » au sein de la COD. ADIL, qui n’a pas d’ami et qui raisonne uniquement selon les conjonctures politiques les plus prometteuses pour la cooptation de ses membres, sinon pour lui laisser la paix loin de toutes tracasseries judiciaires, …

vient de dévoiler la semaine dernière, son malaise politique de rester muet dans une majorité qui ne condamne pas la répression des manifestants. Pour assurer son avenir au cas, où la révolution mauritanienne arrivera à quelque chose de bon, sans compromettre son appartenance à la majorité présidentielle, ADIL tient la bivalence des discours qui n’édifient en rien l’opinion sur ces vrais visées à part cette propension à faire de la politique un fonds de commerce et un capital en quête des seuls « paradis politiques » pour mieux assurer des strapontins et des lendemains meilleurs. Avec la tournure des événements politiques au Maroc et au Yémen dont les régimes ont annoncé un début de changement véritable, ne vaut-il pas mieux anticiper- s’il en est ainsi- en se déculpabilisant du discours politique de la majorité présidentielle encore aveuglée par sa conviction de raisonnement.

MOML

Source  :  Le Rénovateur le 13/03/2011

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