Une femme lance un appel au président de la République pour l’ouverture d’une enquête sur la mort en prison de son fils unique

La dame fadhila (notre photo) a déclaré que son fils unique, Issam, est décédé dans le prison civile de Rosso suite à la torture sauvage exercée sur lui par deux gardes répondant aux noms de Adama et de Faye.

 

La dame a ajouté, dans un entretien exclusif avec Sahara média, qu’elle a trouvé la confirmation que la thèse de la justice, prétextant qu’il « est mort du paludisme » n’est pas vraie.

Elle a indiqué que son fils a été arrêté en compagnie d’un autre jeune qui a des antécédents avec la justice, et qu’elle a été informée de ce fait par un garde du nom de Hamidou.

Mais, poursuit-elle, ma grande surprise a été d’apprendre, par le même garde, que son fils est mort, sans qu’il ait été avertie auparavant de sa supposée maladie. Mais son grand étonnement, poursuit-elle, c’est quand on lui apprend que son fils a été enterré sans qu’on l’informe et sans aviser personne d’autre, selon elle.

Selon la version de cette femme, c’est un autre jeune libéré récemment de la prison de Rosso, qui a affirmé à avoir vu, plus d’une fois, les gardes Faye et Adama se livrant à la torture de son fils, en lui versant de l’eau chaude sur le corps en plus d’autres sévices. Fadhila a aussi fait référence à d’autres preuves, telle cette enquête menée par un officier qui lui est proche pour en savoir plus sur la mort obscure de son fils.

C’est dans ce contexte que Fadhila lance un appel au président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz pour qu’il ordonne l’ouverture d’une enquête « sur la mort d’Issam suite à la torture », et demandant une autopsie sur son corps pour qu’on sache, véritablement, de quoi il est décédé.

Elle a terminé dans les pleurs en disant : « je vous supplie, Monsieur le président, de me rendre justice comme citoyenne qui vient de perdre son fils unique et qui n’est plus en mesure d’en avoir un autre et dont la seule consolation est de savoir que ceux qui l’ont tué seront punis, conformément à la loi ».

Fadhila peut être contactée au numéro : 2018723

Source  :  Sahara Media le 13/11/2010

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