Le Premier ministre clôture les travaux du dialogue national sur le terrorisme

Les travaux du dialogue national sur le terrorisme organisé sous le haut patronage du Président de la république, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, ont été clôturés jeudi soir.

 

La séance de clôture a été présidée par le Premier ministre, Dr. Moulaye Ould Mohamed Laghdaf.
A la fin de leurs travaux, les participants sont parvenus à un ensemble de recommandations appréciant le rôle joué par nos forces armées nationales et de sécurité dans la défense de notre intégrité territoriale et leur souci d’assurer la sécurité des citoyens.
Ce rôle des forces armées doit être sacré et faire l’objet de consensus de la part de toutes les forces politiques et de tous les citoyens loin de toute tentative de politisation à outrance.
Les participants ont souligné la nécessité d’une charte nationale pour les partis politiques du pays afin de faire face au phénomène du terrorisme et la création d’un centre d’étude et de recherche concerné par l’étude de ce phénomène dans tous ses aspects.
Ils ont insisté sur l’intérêt de la poursuite de ce genre de tribunes pour mieux éclairer les citoyens sur le danger de l’extrémisme et pour lui faire face de la meilleure manière qui sied, impliquant les différents acteurs nationaux, religieux, politiques, pédagogiques, de défense et de sécurité de façon à garantir la propagation d’une culture d’équilibre, de sagesse et de dialogue.
Les participants ont demandé de porter davantage d’attention aux différents milieux pédagogiques afin que le message qu’ils présentent soit au niveau des défis auxquels la société est confrontée avec au premier chef le défi du terrorisme et de l’extrémisme.
Ils ont notamment appelé à faire tarir les sources qui peuvent servir à animer ou encourager ce phénomène comme l’ignorance, la pauvreté, l’injustice et les privations ainsi que la poursuite de la politique de dialogue avec les victimes de ce phénomène et notamment le pardon de ceux qui se dédient avant leur arrestation.
Et pour couronner le tout, il convient d’oeuvrer à insérer les personnes repenties dans la vie économique et sociale du pays.
Les participants ont également demandé la mise au point de lois dissuasives pour ceux qui sympathisent avec le terrorisme dans les medias et dans les programmes des partis politiques en plus de la création d’une instance chargée de la « Fatwa » fondée sur le rite malikite et l’extension de ce genre de forums au niveau international pour en tirer le plus grand profit et tirer parti de l’expérience des autres dans la lutte contre ce phénomène ainsi que le renforcement des caravanes scientifiques et de la « Dawaa » pour propager une culture islamique authentique, médiane et équilibrée.

Source  :  AMI le 29/10/2010

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