Le coup d’envoi des secondes assises de l’assemblée nationale avait commencé dimanche dernier sous des airs de lassitude politique et de craintes de pourrissement de la situation générale du pays.
En assistant au démarrage des travaux de l’AN, la communauté internationale montre qu’elle suit de très prés les rebondissements de la crise politique et les éventuelles chances de sauver le dialogue.
Après l’appel lancé par les européens, aux différents protagonistes de la crise politique mauritanienne pour amorcer un dialogue inclusif et constructif, par leur présence à l’ouverture de la seconde session parlementaire, au niveau de l’AN, des représentants de la communauté internationale ont voulu exprimé eux aussi, leur attachement à la concertation entres les acteurs politiques de la la majorité et de l’opposition.
En effet, l’ambassadeur de l’Union européenne à Nouakchott et Mme la représentante du Pnud en Mauritanie, ont été tous les deux remarqués lors du coup d’envoi de cette session parlementaire.
Selon des sources généralement bien informées, c’est après avoir demandé l’autorisation au président de l’AN, que ces ambassadeurs de la communauté internationale ont décidé d’assister à l’ouverture de la seconde session parlementaire de cette auguste institution.
Une ouverture faite par son président, dans laquelle il a comparé la situation politique actuelle du pays à celle de l’après destitution du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi par les officiers de l’ex Haut Conseil d’Etat.
Source : www.emjad.net le 11/05/2010
