Le Devoir – Donald Trump a la « personnalité d’un alcoolique », a lancé sa cheffe de cabinet dans un papier retentissant publié mardi par Vanity Fair, et qu’elle a décrit après parution comme un « article à charge présenté de manière malhonnête ».
Loin de la critiquer, le président américain a réagi en confirmant au New York Post avoir « une personnalité de type possessif et vulnérable à l’addiction. »
Donald Trump a rappelé qu’il ne buvait pas du tout d’alcool, et ajouté : « J’ai souvent dit que si c’était le cas j’aurais de très fortes chances d’être alcoolique. »
Il a estimé que sa directrice de cabinet était « fantastique », selon le tabloïd new-yorkais.
Critique de Vance
Susie Wiles, rouage crucial de la campagne et désormais du gouvernement, a accordé plusieurs entretiens au magazine américain, qui font office de fil rouge dans un long article consacré au premier cercle du président américain.
Elle y critique le vice-président J. D. Vance et le département de la Justice. Mais ce sont évidemment ses propos sur Donald Trump qui ont suscité l’émoi.
Selon elle, le milliardaire a donc la « personnalité d’un alcoolique » dans le sens où il « agit avec l’idée qu’il n’y a rien qu’il ne puisse faire. Rien, zéro, rien. »
Elle se décrit comme « un peu experte » en la matière, en référence à son père, un joueur de foot américain et commentateur sportif célèbre ayant eu de graves problèmes d’alcoolisme.
Réagissant à la publication mardi, Susie Wiles a dénoncé sur X « un article à charge présenté de manière malhonnête » faisant « un portrait chaotique et négatif » du président et de son équipe.
Donald Trump « n’a pas de conseiller plus formidable et plus loyal que Susie », a assuré la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, sur la même plateforme, tandis que des figures du gouvernement ont multiplié les messages de soutien.
« Je ne l’ai jamais vue être déloyale », a ainsi affirmé le vice-président J. D. Vance pendant un meeting en Pennsylvanie.
La cheffe de cabinet est aussi interrogée sur les poursuites judiciaires engagées, à l’initiative du président américain, contre ses adversaires politiques.
La cheffe de cabinet est aussi interrogée sur les poursuites judiciaires engagées, à l’initiative du président américain, contre ses adversaires politiques.
Elle confie, selon Vanity Fair, avoir parlé avec Donald Trump de cette campagne de vengeance, parlant d’un « accord informel selon lequel le règlement de comptes [s’arrêterait] avant les trois premiers mois » du second mandat.
Susie Wiles affirme par ailleurs que Donald Trump n’a pas l’intention de se présenter à nouveau en 2028, ce que la Constitution interdit, mais qu’il évoque régulièrement le sujet parce que « cela l’amuse » et que cela « rend les gens fous. »
La cheffe de cabinet critique par ailleurs la secrétaire à la Justice Pam Bondi sur la gestion de l’affaire Jeffrey Epstein, criminel sexuel dont Donald Trump a été proche dans le passé.




