
Agence de Presse Sénégalaise – Les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) abordent différents sujets dont les plus en vue concernent les manifestations des étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop et l’impact des remous enregistrés au sommet de l’Etat sur la diplomatie sénégalaise, notamment la crise politique en Guinée Bissau.
“A l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), la colère des étudiants ne faiblit pas”, rapporte L’As. “Mobilisés pour le paiement intégral de leurs bourses et des rappels impayés, ils ont affronté les forces de l’ordre. Des échauffourées qui paralysent le campus”, écrit le journal qui met en Une : “Ucad temple de la violence”.
“L’Ucad dans une spirale dangereuse”, note le quotidien Libération, lequel indique que “les étudiants ont encore affronté, hier, les forces de l’ordre qui tentaient de rétablir la circulation sur l’avenue Cheikh Anta Diop et sur la corniche”.
“Le temple du savoir bascule dans une violence inouïe”, dit Vox Populi, qui signale des “blessés dans les deux camps”.
“Intifada des étudiants, riposte foudroyante des forces de l’ordre : désordre et dégâts dans l’université et aux alentours de l’Ucad”, relate le journal.
Selon Le Soleil “l’Ucad rejoue son cycle infernal”. Le journal souligne qu’”à l’université la tension reste vive sur le campus, malgré l’annonce officielle du paiement des bourses à compter d’hier mardi 2 décembre 2025″.
“Cette situation explosive, explique le journal, s’inscrit dans un mouvement de contestation nationale autour du paiement des bourses, notamment celles concernant les inscrits en Master I au titre de l’année académique 2024-2025”.
Le Soleil signale que “le Conseil académique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) a invité le recteur de l’institution, Alioune Badara Kandji, à requérir le concours des forces de l’ordre face à la situation qui prévaut dans cette institution à cause de la grève des étudiants réclamant des bourses”.
“Le conseil estime que les récents incidents ont compromis la sécurité des personnes et menacent le bon fonctionnement de l’administration et des activités d’enseignement et de recherche”, ajoute la publication.
“Franchises pour la violence”, ironise Le Quotidien, faisant allusion à la décision du Conseil académique de l’UCAD d’autoriser “le Recteur à requérir le concours des forces de l’ordre sur le campus pédagogique pour assurer la sécurité des personnes, des biens et la continuité des activités, face à la situation de l’UCAD avec les manifestations qui s’enchainent”.
Enquête parle d’une “énième grève en dépit du communiqué de la Direction des bourses qui n’a pas apporté l’accalmie escomptés par l’opinion”. “Bien au contraire, la grève s’est plus ou moins amplifiée ce mardi”, se désole la publication.
WalfQuotidien ouvre une fenêtre sur l’impact des relations entre le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et le Premier ministre, Ousmane Sonko, sur la diplomatie sénégalaise.
La relation “entre les deux têtes de l’exécutif crée un flou diplomatique”, note Walfquotidien, soulignant que “cette dissonance s’est manifestée avec la crise politique en Guinée Bissau”.
Les désaccords entre les deux hommes impactent “sur la diplomatie politique économique sénégalaise, notamment sur la crise politique en Guinée Bissau”, écrit le journal.
“Alors que Bassirou Diomaye Faye a aidé à l’exfiltration du président Umaro Sissoco Embalo, victime d’un coup d’Etat, Ousmane Sonko, dénonce une combine visant à empêcher la publication des résultats issus du scrutin du 23 novembre 2025”, indique Walf.
Source : Agence de Presse Sénégalaise (APS)
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