Mohamed Ould Abdel Aziz, président sortant de l’UA, Qu’a-t-il fait pour l’Afrique ?

Après un an à la tête de l’Union africaine, quel bilan pour celui que d’aucuns ont appelé président de l’UA par défaut ? Déjà, le rappel du contexte de sa nomination renvoie, d’une part, à la présidence tournante de l’Afrique du Nord et, d’autre part, au fait que seule la Mauritanie était en lice.

 
 
A cela s’ajoute un passé de président putschiste… qui avait fait jaser. Courant 2014, la guerre dans le Nord Mali et, de manière générale, la problématique du Sahel n’ont pu être atténuées sans l’intervention de la France, du Tchad… Dans d’autres foyers de tensions au Sud Soudan, en RCA (République centrafricaine), au nord du Nigéria et du Cameroun où la secte extrémiste Boko Haram sévit, voire face à la pandémie à virus Ebola, l’UA a-t-elle été au-devant de la scène ? 
 
Mohamed Ould Abdel Aziz n’a pas fait entendre la voix de l’Afrique de manière percutante. Face à de sérieuses menaces, l’UA a rencontré des difficultés pour réunir les armées africaines. N’eût été l’intervention déterminante de l’armée tchadienne – saluons d’ailleurs au passage la lucidité, le pragmatisme et la compréhension des enjeux géostratégiques du président tchadien Idriss Déby -, les conséquences auraient été incalculables. Le président sortant de l’UA n’a pesé sur aucun de ses dossiers brûlants. On a eu comme impression qu’il est arrivé à la tête de l’organisation panafricaine par hasard, lorsque personne ne voulait de la patate chaude. Un président par défaut, comme ont dit ses détracteurs plus haut. 
 
A l’heure où nous rédigeons ces mots, le président Robert Mugabe du Zimbabwe, âgé de 90 ans, est porté, par ses pairs, à la tête de l’organisation panafricaine. Quelle tristesse de voir ce chef d’Etat, mis au ban de la communauté internationale, devenir président de l’UA…

La suite à lire dans le n°309 du Magazine Les Afriques

 

Source : Les Afriques

 

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