
La capitale mauritanienne est devenue invivable surtout avec le Ramadan et la chaleur au rendez-vous. Sans eau, ni électricité et la hausse des prix des denrées alimentaires, les Mauritaniens ne semblent pas voir le bout du tunnel.
Ce triptyque de la souffrance des citoyens est le résultat d’une gouvernance à vue depuis 2019. L’espoir de voir vite les réformes portées leurs fruits s’éloigne avec une capitale de plus en plus chère pénalisant ainsi la grande majorité des ménages confrontés à la hausse des prix des denrées alimentaires. Le Ramadan devient presque insupportable avec la chaleur au rendez-vous.
En plus de ce calvaire, les Mauritaniens sont dans l’obscurité. La société mauritanienne d’électricité est mise à l’index. Ses abonnés qui ne sont pas informés des coupures sont furieux. Une situation qui engendre une mauvaise conservation des aliments et notamment la viande.L’Etat a pris des engagements pour une privatisation de la société d’État. En attendant ce changement de statut, la capitale est soumise à de rudes épreuves de délestages. Nouakchott a également soif dans ses quartiers périphériques livrés à la concurrence des âniers pour les prix d’un baril du précieux liquide. L’opposition a suffisamment de munitions pour le changement.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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