
La Mauritanie bénéficie actuellement de financements majeurs pour l’électricité intérieure, notamment via la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et l’Union européenne.
En effet, le corridor de Transmission Régional (Nouakchott–Néma) fait partie de ces gros financements structurants qui coûtent chers au contribuable soit une enveloppe globale de 800 millions d’euros.L’afflux de cet argent est une aubaine mais qui laisse planer des résultats peu probants avec un gouvernement plus regardant à la mise en scène et à l’affichage médiatique que l’amélioration à l’accès à l’énergie des populations rurales et des capitales régionales Kiffa, Néma, Kaédi, Boghe, Maghama, Sélibaby etc…qui devraient bénéficier d’une meilleure couverture. L’Etat espère que l’intégration des centrales solaires permettra de réduire la dépendance au fioul et de stabiliser les coûts de production. Mais sur le plan financier, ces prêts augmentent considérablement la dette extérieure. La réussite dépendra de la bonne gouvernance et de l’exécution technique de la SOMELEC et du suivi des audits environnementaux.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
Les opinions exprimées dans cette rubrique n’engagent que leurs auteurs. Elles ne reflètent en aucune manière la position de www.kassataya.com
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com

