Mauritanie : le sentiment d’abandon des sinistrés des inondations dans les régions, indigne les observateurs

Le débordement du fleuve Sénégal continue de faire des sinistrés notamment dans la vallée avec son lot de terres fertiles transformées en marécages dans le Brakna où 145 familles sont impuissantes face à l’engloutissement de leurs rizières.

Cette triste réalité gagne toute la vallée qui subit en plein fouet depuis plus d’un mois une gestion politisée des aides et des priorités, où les zones les plus touchées comme le Brakna ne reçoivent pas l’attention nécessaire. L’absence de synergie entre les ministères, les collectivités locales et les agences techniques empêche une réponse efficace. La situation dans au moins quatre villages est catastrophique. Plus de 50 hectares de cultures sont détruits. Les rizières sont englouties par les eaux.  Les populations ont non seulement perdu leurs habitations mais aussi de quoi remplir les greniers. Face à toutes ces souffrances, les autorités de Nouakchott font la sourde oreille. C’est la solidarité nationale que réclament les sinistrés au Brakna ainsi que dans les autres régions de la vallée touchées par les crues du fleuve. Les Mauritaniens ont l’impression que les inondations se suivent et se ressemblent.