
L’ancien sénateur et président de l’organisation Transparency-Shamela, Mohamed Ould Ghadda monte au créneau pour pointer un contrat surévalué du projet de laboratoire criminel de la police, entaché de commissions occultes, et désormais transmis à la justice pour enquête approfondie.
Pour le gouvernement mauritanien, ce laboratoire devait être un outil moderne pour l’investigation. Mais aujourd’hui après des enquêtes approfondies de l’organisation Transparency-Shamela,il est devenu le centre d’un scandale politico-financier. Une société britannique et turque sont impliquées dans ce scandale financier. Elles auraient perçu des sommes importantes lors de la passation de marchés. Plus de 2,5 millions d’euros et 500 000 dollars auraient été détournés. Cette affaire met en lumière la fragilité des mécanismes de contrôle des marchés publics en Mauritanie. Elle révèle aussi l’implication de hauts responsables politiques dans des pratiques de corruption systémique. Les observateurs s’interrogent sur la façon de garantir les projets publics qui servent réellement l’intérêt général, et non les intérêts privés. Mais au-delà des procédures, c’est la confiance du peuple mauritanien dans ses institutions qui est en jeu.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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