
La nomination cette semaine du général de division Brahim Vall Cheibany Cheikh Ahmed comme chef d’état-major de la Garde nationale, s’inscrit dans une logique politique de Ould Ghazouani de faire le ménage au sein des forces de sécurité et sans doute de préparer à sa succession en 2029.
C’est du moins le sentiment des observateurs qui pointent le nouveau chef d’Etat major de la garde nationale comme le nouvel homme fort du président mauritanien. Très proche issu du cabinet de la présidence, le général de division a déjà dirigé le collège de défense du G5 Sahel. Une expérience importante dans un contexte trouble au Sahel en particulier avec le Mali.
La nomination de Brahim Vall revêt donc une signification institutionnelle, politique et stratégique. Elle fait suite à la nomination de son prédécesseur, le général Mohamed Ould Lehraïtani, à la tête de la Sûreté nationale, illustrant une redistribution des responsabilités au sein des appareils sécuritaires. Dans un contexte de dernier mandat de Ould Ghazouani, cette nomination peut être interprétée comme un ajustement stratégique en vue d’échéances électorales et de réformes sécuritaires. Brahim figure parmi les chefs de sécurité pour l’alternance militaire en 2029.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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