En ciblant le retard de la rentrée scolaire dans deux communes rurales seulement de l’Assaba pour des raisons de santé publique, des cas de diphtérie, la ministre de l’Education nationale fait preuve d’un manque d’appréciation de l’ampleur des inondations dans les régions.
L’autre raison passée sous silence par la ministre de l’Education nationale est l’importance que représente la la région natale du président Ould Ghazouani,l’Assaba qui bénéficie de toutes les attentions en particulier le secteur de l’éducation, la priorité de son programme du dernier quinquennat. Ce manque de considération de l’ampleur des inondations dans le pays cache bien une fuite en avant du gouvernement face à des intempéries récurrentes et auxquelles l’OMVS avait donné l’alerte au moins trois mois avant le débordement du fleuve Sénégal. C’est la gestion des catastrophes naturelles qui est pointée du doigt camouflée par des problèmes de santé publique pour retarder l’ouverture de deux communes de l’Assaba, Kankossa et Guérou alors que certaines classes sont sous l’eau.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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