Mauritanie : la santé second budgétivore de l’Etat dans le collimateur des observateurs

En 2025, la santé en Mauritanie emploie plus de 11000 personnes. C’est le second budgétivore de l’Etat après l’Education nationale.

Malgré ce deuxième rang de personnel permanent, la santé fait face à de graves défis, notamment un accès limité aux soins, une pénurie de personnel médical qualifié, et une forte mortalité maternelle et infantile. Et seulement 4,1 % du PIB comme l’Education nationale. Les Mauritaniens ne comprennent pas qu’après plus de six ans de gouvernance que la majorité d’entre ne se soignent et que c’est maintenant que Ould Ghazouani pense à moderniser la capitale qui abrite plus d’un tiers de la population. Les hôpitaux sont devenus des mouroirs faute de médecins qualifiés et du niveau actuel des sage-femmes et infirmiers d’Etat. De nombreux centres de santé sont mal équipés ou difficilement accessibles, surtout en dehors des grandes villes comme Nouakchott et Nouadhibou. Le pays face à une mortalité infantile certainement la plus élevée dans la sous-région et une mortalité maternelle préoccupante.