
La route de l’espoir construite dans les années 1970-1980 est aujourd’hui fortement détériorée. C’est la plus ancienne et la plus longue en Mauritanie avec plus de 1100 km mais aussi la plus dangereuse avec des centaines de morts par an.
La réhabilitation de cette route qui va coûter à l’Etat 300 milliards d’ouguiyas pour sa modernisation est considérée par les observateurs indispensable mais ces milliers de km goudronnés sont tristement réputés pour ses collisions meurtrières.
En juillet 2025, plusieurs accidents graves ont endeuillé des familles, révélant la dangerosité de la route. Cette situation dangereuse perdure et depuis quelques années, les autorités de Nouakchott subissent une pression sociale et économique. La route de l’espoir est devenue un véritable mouroir. Sa dégradation affecte le commerce, la mobilité des populations et l’intégration nationale. Les Mauritaniens attendent désormais la mise en œuvre concrète des travaux et la fin des calvaires des voyageurs (y compris malades, enfants et personnes âgées) qui se retrouvent le plus souvent lors des accidents sans assistance, faute de dispositifs efficaces de gestion des urgences.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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