Mauritanie : Haut conseil de la jeunesse out, un aveu d’échec de la politique de l’emploi de Ould Ghazouani

La dissolution cette semaine du Haut conseil de la jeunesse par le président mauritanien relance le débat sur une institution vitrine sans réel pouvoir décisionnel, sans budget conséquent, et sans impact concret sur la vie des jeunes.

Les observateurs pointent un aveu implicite de cette inefficacité depuis la création de cette institution seulement consultative rattachée à la présidence. Dès lors, sans capacité de décision ni autorité sur les politiques publiques, le Haut Conseil de la jeunesse n’avait aucune chance de survivre dans un environnement d’une jeunesse divisée. La majorité des jeunes Mauritaniens ne percevaient pas son utilité, car ses actions restaient confinées à des ateliers, séminaires et communiqués sans impact direct sur l’emploi ou la formation. Les diplômés sans emploi ou les jeunes artisans n’ont vu aucune amélioration grâce au HCJ. Les jeunes ont perçu le HCJ comme une institution bureaucratique déconnectée de leurs réalités. Pour combler ce vide, c’est le parti INSAF qui prend le relais dans une des communes la plus riche de la capitale en créant une carte jeunes des membres pour des avantages pour l’emploi. Cette dissolution illustre un problème plus large : la multiplication d’institutions sans moyens ni résultats.

 

 

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

 

 

(Reçu à Kassataya.com le 25 novembre 2025)

 

 

 

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