Le Temps – Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) va renoncer à 2900 équivalents plein temps – dont 200 affectées au siège genevois – en raison de la diminution de 17% de son budget, a appris Keystone-ATS, au lendemain de l’Assemblée qui a validé ce plan à Genève.
Le CICR va en effet devoir réduire son budget pour 2026 de 300 millions de francs pour le faire passer de 2,1 à 1,8 milliard de francs, comme l’avait révélé Le Temps en juillet. Dans ce contexte, de nouveaux licenciements étaient donc attendus, alors que l’organisation a déjà dû faire face à la suppression de 4500 postes de travail en 2023.
«Le CICR reste déterminé à intervenir en première ligne des conflits, là où peu d’autres organisations peuvent opérer. Mais la réalité financière nous oblige à prendre des décisions difficiles, afin de pouvoir continuer à fournir une aide humanitaire vitale à ceux qui en ont le plus besoin», a déclaré la présidente du CICR, Mirjana Spoljaric, dans un communiqué.
«L’accent est sur la préservation de nos opérations autant que possible», a-t-elle affirmé vendredi à Keystone-ATS. Il est impossible d’anticiper le nombre de licenciements, étant donné la volatilité de la situation. Un tiers du volume peut être résolu par des départs volontaires et l’abandon de postes qui n’étaient pas encore pourvus.
Le reste concerne «des emplois occupés qui ne seront plus là fin 2026, à moins que quelque chose d’inattendu n’ait lieu», explique la présidente du CICR. «C’est un processus continu» et l’adaptation a déjà démarré. «Les détails seront mieux connus à mesure que nous appliquerons» le budget dès le début 2026, mais les réductions sont «significatives», admet-elle.
Un retour au niveau des effectifs de 2017
Le siège et des centres pour des activités mondiales à Manille et Belgrade perdront au total 400 équivalents plein temps. Des effets seront observés dans une trentaine de sous-délégations. Certaines seront fermées et d’autres réduites. Les dispositifs les plus importants comme le Proche-Orient, qui va supplanter l’Ukraine comme principal théâtre d’opérations, ou le Soudan, auront en revanche davantage de financements.
Source : Le Temps avec l’ATS
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com
