
Est-ce vraiment suffisant,
Juste un poème,
Pour étreindre l’immensité de l’homme
Qui demeure niché dans nos cœurs
Comme le Thialy Diakha trônant au milieu de Gattaga,
Ou tel le Hakoundé Gouré,
Sanctuaire d’âmes, carrefour des élans spirituels, religieux et culturels.
Il est ce pont entre les générations,
Cet artisan de paix qui relie les communautés,
Ce souffle discret qui apaise les différences
Et fait dialoguer les ethnies dans une même fraternité.
Comme la mosquée de Gattaga
Gardienne du carrefour aux six chemins,
Il en est le régulateur,
Le phare qui veille,
Le pas sûr lorsque vacillent les routes.
Un seul poème…
Non, je ne crois que cela suffise
Pour psalmodier la grandeur de cet homme
Fils attentionné, père d’équité,
Frère aimant pour tous les Kaédiens.
Minutieux, méticuleux, audacieux
Il conjugue la sagesse de l’aîné
Au sourire de l’espoir,
Son charisme, drapé d’humilité,
Offre l’ombre généreuse
Dont même les nantis cherchent refuge.
Ô excellence,
Que ta vie demeure longue, féconde et sereine,
Éclairant nos pas comme une étoile fidèle,
Nous unifiant par ton humanisme,
Nous rappelant que l’homme de valeur
Est d’abord un homme de cœur.
Douks La Panthère
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