
En ce début 2018 c’est le G5 Sahel qui va occuper le devant de la scène internationale avec la réunion des ministres de la défense des 5 pays sahéliens et de la France le 15 janvier prochain à Paris.En présence des donateurs cette rencontre vise à rendre plus opérationnelle la force conjointe au moment où les jihadistes multiplient leurs attaques dans cette bande sahélo-saharienne qui risque de devenir dans les années à venir un nouveau califat de Desch en perte de vitesse en Syrie et en Irak.
Pour les 5 pays du Sahel appelés G5 (Burkina Faso Niger Mali Mauritanie et Tchad) la nouvelle année constitue un espoir pour obtenir tout le financement de la force conjointe pour venir enfin à bout des barbus qui pilulent dans cette bande sahélo-saharienne et qui menacent dangeureusement la paix en Afrique et dans le monde.La réunion des ministres de la défense du G5 et de la France le 15 janvier prochain à Paris va dans ce sens.En présence des donateurs les africains et les français tenteront de réunir la dernière cagnotte pour que le sommet du 23 février à Bruxelles soit un succés.
En attendant les observateurs s’interrogent sur le fonctionnement de la force conjointe qui bute sur le commandement et le matériel militaire suffisant et également sur la mauvaise implication de certains états comme la Mauritanie.L’autre interrogation c’est l’entrée du Sénégal dans le club qui se fait sentir de plus en plus voire surtout l’Algérie, une des pièces maîtresse du puzzle pour lutter contre les jihadistes dont le regain d’activité inquiète tous les dirigeants africains au delà de cette zone de guerre.Après la défaite du pseudo état islamique en Syrie et en Irak,les barbus ont l’intention de se redéployer au Sahel pour en faire un nouveau califat.La force conjointe a donc du pain sur la planche et devra parer au plus pressé pour couper court à cette ambition.
Bakala KANE
(Reçu à Kassataya le 01 janvier 2018)
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