
Courrier international – “Il n’y a pas de mots pour décrire l’ambiance qui régnait dans le pays et au sein de la diaspora”, écrit le journal cap-verdien A Nação mardi 14 octobre, au lendemain d’une qualification historique des Requins bleus pour la Coupe du monde de football 2026. Les joueurs de l’équipe nationale du Cap-Vert ont battu l’Eswatini (3-0) lors de la dernière journée des éliminatoires de la zone Afrique. Ils terminent premier de leur groupe devant le Cameroun.
Avec ses quelque 525 000 habitants, le Cap-Vert, 70e au classement de la Fifa, devient, après l’Islande, le pays le moins peuplé à se qualifier pour un Mondial, et le plus petit en superficie (seulement 4 033 km2). Le journal de l’archipel laisse éclater sa joie : “En deuxième mi-temps, l’équipe nationale a montré sa détermination et son désir de réaliser le rêve de toute une nation, et d’offrir un cadeau pour les 50 ans de son indépendance, et il a réussi ! La fierté capverdienne est à son comble. On pleure de joie. Un rêve difficile, mais réalisé. Cabo Verde riba lá [Allez le Cap-Vert] !”
SCENES as Cape Verde qualified for the World Cup for the very first time 🤯🎉
The entire country has a smaller population than the city of Bristol 😲🇨🇻 pic.twitter.com/0LL5EjMgKn
— Football on TNT Sports (@footballontnt) October 14, 2025
“Hier, le stade national a vécu l’un des moments les plus émouvants de l’histoire sportive du Cap-Vert”, rapporte de son côté Expresso das ilhas. Le site de l’hebdomadaire témoigne d’une fin de match en apothéose, lors de l’entrée en jeu de Ianique dos Santos Tavares, 37 ans, surnommé “Stopira” en hommage à l’ancien international français Yannick Stopyra. Le sélectionneur cap-verdien Bubista a rappelé le défenseur central vétéran pour ce “moment historique”, raconte Expresso das ilhas :
“Et le destin a voulu que l’histoire soit complète : à la 90e minute, Stopira a marqué le troisième but du match […]. Un moment de pure émotion, qui a fait exploser de joie les tribunes du stade national.”
Auteur d’un “exploit sans précédent”, les Requins bleus, en attendant de jouer pour la première fois la Coupe du monde l’été prochain en Amérique du Nord, ont déjà écrit “la plus belle page du football capverdien”.
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