Nous sortons du parquet, avec les décisions suivantes :
– Les hommes sont placés sous contrôle judiciaire (interdiction de quitter Nouakchott).
– Les femmes sont libérées sous garantie, avec obligation de rester à la disposition du parquet (libres de circuler).
NB : Demba Sall et Docteur sont toujours arrêtés, Thomas Sankara et Ileu sont recherchés.
Les prochaines étapes sont désormais entre les mains des juges et de nos avocats. Car il n’y a pas encore eu de jugement.
Ce que je sais, c’est que cette question ne disparaîtra pas tant qu’elle ne sera pas traitée avec sérieux. L’État doit assumer ses responsabilités. La justice transitionnelle pourrait être une voie. Faute de cela, chaque 28 novembre, des Mauritanien·ne·s continueront à sortir pour demander justice, en première ligne : les veuves, les orphelins.
Comme se fut le cas à :
– Nouakchott
– Bababe
– Maghama
– Djeol
– France
– État unis
– Belgique
– Etc
Un immense merci pour votre mobilisation : vos écrits, vos posts, vos articles, vos manifestations. Une pensée particulière à mes amies, mes collègues, mes « sœurcières » féministes, notamment celles de VOFA.
Ma seule peine : voir des ami·e·s, des proches, des camarades passer des journées et des nuits devant les commissariats. Ngoppee hakke dey!
Féministement vôtre !
Dieynaba N’diom
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