CONDAMNATION DE M DICKO HANOUNE VINCENT POUR DIFFAMATION

La cour d’appel de Paris vient de condamner M Dicko Hanoune Vincent pour Diffamation dans l’affaire qui l’oppose à monsieur Bah Sylla Baba Diakhité, Khalife de la communauté religieuse Paly Kaba en Mauritanie.

LES FAITS

Le khalife avait été gravement accusé le 09/04/2021 sur les réseaux sociaux par Dicko Hanoune Vincent de pratiques esclavagistes, de féodalisme et même de terrorisme pouvait-on lire…

Circonstance aggravante, Dicko Hanoune Vincent avait publié sur Facebook et sur Youtube une photo du khalife accompagnée par ces accusations gravissimes et mensongères avec comme seul but : porter atteinte à l’honneur et à la dignité de cet homme, connu et salué par ailleurs de tous pour sa haute moralité, pour ses valeurs spirituelles et pour ses actions humanitaires notamment auprès des plus démunis au sein de la communauté, et même au-delà.

Face à de telles calomnies, qui plus est répétitives, les enfants du khalife et d’autres proches résidant en France ont décidé de porter l’affaire devant la justice Française afin que Dicko Hanoune Vincent fournisse les preuves de ses accusations. L’accusateur résidant en France, les faits (fausses accusations) ayant été commis en France, le tribunal de Paris était donc compétent pour statuer sur l’affaire. Aujourd’hui, le temps est venu de rétablir la vérité après des années de mensonges de la part de Dicko Hanoune Vincent et de ses soutiens inconditionnels sur les réseaux sociaux.

JUGEMENT DE PREMIERE INSTANCE

Devant la juridiction, Dicko Hanoune Vincent n’a pas pu apporter la moindre preuve de ses accusations graves. Pire, il s’est embourbé dans la confusion totale. En faisant de la mauvaise foi sa stratégie de défense.

• Tentative de confusion sur l’identité de la victime :
Tout au long du procès, Dicko Hanoune Vincent a tenté de semer le doute en affirmant que la personne accusée dans ses publications, à savoir Bah Sylla Baba Diakhité, n’était pas la même personne que Yacouba Diakite Kaba. Or Yacouba Diakité Kaba n’est autre que le prénom administratif de la victime. Il a prétendu ne pas connaitre Yacouba Diakité Kaba.

• Fuite de responsabilité :

Il a voulu se défausser, en minimisant autant que faire se peut son rôle dans cette opération de diffamation. Il a prétendu n’avoir fait que « relayer » des contenus trouvés sur des réseaux sociaux… Sans en apporter la moindre preuve. Sans d’ailleurs la moindre vérification des sources, ni la moindre enquête du terrain.

Invraisemblable !

Alors même que les accusations dont il est l’auteur sur les réseaux sociaux sont non seulement gravissimes et mensongères, mais aussi de nature à porter atteinte à l’honneur et à l’intégrité d’un père de famille. A noter qu’avant le procès, un huissier de justice avait officiellement constaté les
publications sur les comptes de Dicko Hanoune Vincent. Ce travail a permis de confirmer qu’il était bien l’auteur des propos diffamatoires.

Au final, au terme de ce 1er jugement au tribunal de Paris, Mr Hanoune avait été relaxé. La raison de cette relaxe était la suivante : le tribunal n’a pas eu la preuve que Bah Sylla Baba Diakhité et Yacouba Diakité Kaba étaient la même personne. Aussitôt relaxé, Mr Hanoune s’est comme à son habitude empressé d’aller sur son terrain favori : les réseaux sociaux. En y diffusant des informations mensongères et propagandistes. On pouvait le lire ou l’écouter dire, je cite : < j’ai été relaxé et Bah Sylla Baba Diakhité a été condamné à payer des frais de procédures >

Mais depuis quand payer des frais de procédure vaut condamnation ?

Il est toujours dans le mensonge et dans la tentative de manipulation de l’opinion publique. L’histoire allait s’arrêter là ! Car dans la démarche de la plainte de la partie civile, il s’agissait de faire comprendre à Mr Hanoune qu’il n’avait pas le droit de salir par le mensonge l’image des gens de cette façon cynique, en toute impunité.

Qui l’eût cru ? DIEU EST PARTOUT !

Voilà que, telle une main invisible ! Tel un coup de grâce ! Le PROCUREUR de la République en personne décide de faire appel de cette relaxe de Dicko Hanoune Vincent ….
Pendant que la partie civile avait déjà tourné la page. Quelques semaines après le jugement de la 1ère instance, l’avocat de la partie civile a été surpris de voir le dossier relancé par le PROCUREUR lui-même…

Allah n’aime pas le mensonge ! Voilà donc qu’en juillet 2025, Dicko Hanoune Vincent a été rejugé par le tribunal de Paris à la suite de l’appel du procureur.

PROCES EN APPEL

Faux témoignages :

Certaines personnes connues pour leurs hostilités envers le khalife ont été minutieusement choisies par Dicko Hanoune Vincent et par son équipe comme des témoins à la barre. Ainsi, elles sont venues soutenir devant la juridiction comme quoi Bah Syllah Baba Diakhité et Yacouba Diakité Kaba ne désignaient pas la même personne. Un mensonge non sans conséquences. Car dans leurs plaidoiries truffées d’inexactitudes, les 3 témoins se sont contredits, certains affirmant qu’il s’agissait de la même personne pendant que d’autres affirmaient le contraire, laissant d’ailleurs l’auditoire perplexe, les
juges confus… Comme le dit la sagesse populaire, « Le mensonge n’a pas de jambes pour aller loin.».

LES ENFANTS DU KHALIFE ONT APPORTE DES PREUVES INCONTESTABLES ET DOCUMENTEES pour dissiper toute ambiguïté concernant l’identité de la personne visée par les publications de Dicko Hanoune Vincent.

Ce 09/10/2025, le verdict vient de tomber :

• Diko Hanoune est reconnu coupable de diffamation.
• Il est condamné par la justice Française, en état de récidive.

L’ORIGINE DE L’INCIDENT ET L’ORIGINE DE LA CAMPAGNE DE CALOMNIE ET D’INSULTES A L’ENDROIT DE CET HOMME DE DIEU

Cette campagne de diffamation trouve son origine dans un incident survenu dans la Zawiya (lieu de prière) de la communauté Paly Kaba à Kaédi. La concession familiale du Khalife est une grande résidence qui abrite la Zawiya. En plus donc d’être un lieu de prière, cette concession est aussi un lieu de rassemblement pour les fidèles de cette communauté et même au-delà. Tous les jours, les prières du Maghreb et de Isha sont quotidiennement faites en groupe, en très grand nombre. Un soir de l’automne 2020, lors de la prière d’ISHA, l’imam titulaire étant absent, un représentant du Khalife choisit un fidèle pour diriger la prière.

Quand la prière a commencé, un individu surgit brusquement, tira la main de l’imam désigné en se substituant à lui de force. Provoquant ainsi confusion et désordre. Après la prière, il y’a eu des bisbilles mais sans plus. Informé le lendemain, le Khalife Bah Sylla Baba Diakhité réunit les deux parties en présence des doyens de la communauté. Après avoir écouté attentivement toutes les
parties, le khalife a fermement condamné le comportement VIOLENT de l’individu perturbateur. A savoir « tirer par la force la main de l’imam en se substituant à lui par la violence ». Il lui rappelle et rappelle à toute l’assemblée l’importance de l’ordre et de la discipline dans toute chose. Mieux, il a demandé aux deux parties de s’excuser mutuellement et de dépasser l’incident. Les deux parties se sont excusées publiquement, et l’incident fut considéré comme clos

Cependant, une semaine plus tard, le frère de l’individu impliqué, qui est un militant autoproclamé “anti-esclavagiste”, décida d’exploiter cet épisode pour alimenter une campagne de désinformation sur les réseaux sociaux. On devine par la suite que tout était calculé, avec un agenda politique bien orchestré et une communication bien ficelée il faut le dire.

Il a dit et fait croire que le khalife a interdit à son frère de diriger la prière sous prétexte qu’il n’aurait pas la bonne ascendance. Un mensonge honteux ! Très vite, il a commencé par créer des groupes sur WhatsApp et Telegram afin de diffuser des messages mensongers autour de l’incident de la Zawiya.
Il a contacté des associations pour diffuser une fausse narration de l’incident, avec des relais partout dans le monde : aux USA, à Nouadhibou, à Dakar et tutti quanti. Faisant croire que cet évènement est une histoire d’esclavage dans la communauté.

La question de l’esclavage étant un sujet sensible en Mauritanie, malheureusement, beaucoup de personnes ignorant la réalité des faits sur cette histoire ont été trompées dès le départ par ses manipulations, par ses calculs politiques. De par ses actes, de par ses manipulations, de par son mensonge, de par ses écrits, il a semé la division, la confusion et la haine au sein de nombreuses familles dans la communauté. C’est dans ce contexte de désinformation que Dicko Hanoune Vincent, sans connaître le Khalife et sans aucune vérification de ses sources, a publié la photo de cet homme
en l’accusant publiquement sur les réseaux sociaux d’être “esclavagiste, féodal et terroriste”…
Une attitude d’une gravité sans nom !

Nous saluons le courage et la sagesse du Khalife, cet homme de Dieu. IMPERTURBABLE, D’UNE SAGESSE CHEVILLEE AU CORPS, APPELANT DEPUIS LE DEBUT DU CONFLIT A LA PAIX, A LA RETENUE, AU PARDON. ET D’APPELER LES FIDELES A PLACER TOUJOURS LEURS CONFIANCES EN ALLAH SWT.

Même lorsque les insultes et les provocations à son endroit étaient devenues insupportables pour les fidèles de la communauté, il leur disait cette sagesse : « Xa kuuru, o na hiinun toxo Alla maxa » = Ne pas répondre au mal par le mal tout en plaçant sa confiance en Allah SWT. Cette sagesse est devenue la thérapie salvatrice pour tous. Grâce à cette attitude exemplaire, la communauté est restée unie, plus forte que jamais et respectueuse de la loi.

Alhamdoulillah, aujourd’hui, beaucoup de personnes parmi celles qui avaient été manipulées dès le départ par les mensonges orchestrés, viennent une à une demander pardon après des campagnes d’insultes sans nom à l’endroit du Khalife. La vérité finit toujours par triompher.

NOTRE MESSAGE A L’OPINION PUBLIQUE

Nous exprimons notre profonde gratitude à toutes celles et à tous ceux qui nous ont témoigné de leurs soutiens durant cette épreuve. Nous restons convaincus que la vérité et la justice finissent toujours par triompher, malgré les mensonges et les manipulations.

Ce jugement doit servir de leçon et de rappel à tous :

Les mots ont un poids. La diffamation constitue un délit. La justice veille à protéger l’honneur de chacun. Oui à la lutte pour les droits humains. Oui à la lutte contre les injustices, contre toutes les formes d’injustice. Non, non et encore non au mensonge et à la diffamation. Derrière son clavier, on n’a pas le droit d’écrire du n’importe quoi, de salir l’image des gens et se croire inattaquable, se croire au-dessus des lois.

L’activisme est une chose, la diffamation en est une autre.

Voilà la vérité des faits.
Voilà la vérité judiciaire.

Fait à Paris le 9 octobre 2025
La coordination des enfants de la victime résidant en France.

 

 

(Reçu à Kassataya.com le 09 octobre 2025)

 

 

 

Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page