
Agence de Presse Africaine – Le sommet de la Confédération des États du Sahel s’ouvre ce mardi 23 décembre à Bamako dans un contexte de mise en place d’institutions clés. L’arrivée attendue du président burkinabè à l’ouverture officielle conduit à un ajustement du programme initialement conçu autour de la présence simultanée des trois chefs d’État.
À la veille de l’ouverture officielle du deuxième Collège des chefs d’État de la Confédération des États du Sahel, Bamako a accueilli lundi 22 décembre le président de la République du Niger, Abdourahamane Tiani, reçu à l’aéroport international Président Modibo Keïta-Sénou par Assimi Goïta, président de la Transition malienne et président en exercice de la Confédération AES. Cette arrivée confirmait le début des dispositions protocolaires précédant l’ouverture du sommet prévue le lendemain.
L’agenda initial du sommet reposait sur la présence conjointe des trois chefs d’État membres de l’AES dès la veille, afin de procéder à plusieurs actes symboliques et institutionnels. Parmi ceux-ci figuraient des inaugurations et présentations liées à la Télévision de l’AES, à la Banque confédérale d’investissement et de développement (BCID) ainsi qu’à la Force unifiée, dont l’étendard a été remis le samedi 20 décembre à Bamako.
Selon plusieurs sources concordantes, l’arrivée du président burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, était attendue lundi 22 décembre, dans le même calendrier que celle de son homologue nigérien. Son arrivée est désormais prévue à l’ouverture officielle du sommet, mardi 23 décembre, conduisant à un réaménagement du déroulé protocolaire.
Ce décalage entraîne un resserrement du programme, certaines activités prévues devant être regroupées ou repositionnées afin de permettre leur tenue en format collégial, conformément à l’esprit confédéral de l’AES. Les cérémonies prévues ont été conçues pour être conduites par les trois chefs d’État réunis, notamment celles symbolisant le passage de relais au sein du Collège et l’activation des instruments communs de la Confédération.
La remise de l’étendard de la Force unifiée, déjà effectuée par le président malien en sa qualité de président en exercice, s’inscrit dans cette logique de transition institutionnelle. Elle devait être suivie, lors du sommet, d’une prise en charge collective par le Collège des chefs d’État, appelée à être formalisée à l’ouverture officielle.
Aucune communication officielle n’a été faite sur les raisons du décalage d’arrivée du président burkinabè. Les autorités confédérales privilégient une lecture organisationnelle et protocolaire, le sommet entrant dans une phase décisive de structuration institutionnelle avec l’installation de ses principaux organes et instruments.
Le deuxième Collège des chefs d’État de l’AES doit se tenir mardi 23 décembre à Bamako et porter sur la consolidation des mécanismes confédéraux, la coordination politique et sécuritaire ainsi que la mise en œuvre opérationnelle des décisions déjà actées par les instances de la Confédération.
Source : Agence de Presse Africaine (APA)
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