Une race à part ! Surtout en politique. Même qu’à Gaza, vu que y en a marre de l’Autorité palestinienne, de Mahmoud Abbas et évidemment du Hamas et de leurs dépendances, on veut du technocrate. Une cure de jouvence. « Du passé, faisons table rase ». La panacée universelle. C’est que le techno est asexué, n’est ni de droite ni de gauche, ni du centre, il est du côté de la gestion. De la gestion technocratique s’entend. « Administrer les choses, pas gouverner les hommes », voilà sa chose. Le techno, il n’est pas dans l’affect. Avec lui, pas d’états d’âme. Que de la rigueur managériale et gestionnaire. Un surhomme ! Un cyborg.
En Afrique, c’est ce qu’il nous faut. Une cohorte de technocrates, « clonables » si possible. Rien de tel pour conjurer les nombreux maux du continent. Avec le techno, pas d’ethnie, pas de religion, pas de région, pas d’origine quelconque, pas de famille politique, pas de famille tout court pas d’idées puisqu’à la place il y a les choses. Pas de tentation, le technocrate. Surtout pas celle du pouvoir pour le pouvoir. Le techno est là pour redresser et assainir. Une fois que c’est fait, il s’en va. Mission terminée comme dirait ce bon vieux Mongo Beti.Le pouvoir et ses plaisirs ? Trop peu pour lui. Mais ce mouton à cinq pattes, on le trouve où ? Se peut-il qu’on le rencontre en Afrique ? Faut-il en programmer ? Très cher, c’est certes une denrée rare mais en cherchant un peu, on finit par en trouver. Tenez, déjà trois sous le coude : Paul Biya, ancien énarque…etc, Alassane Ouatara, ancien du FMI, de la BCEAO….Tidiane Thiam, polytechnicien, ancien banquier au pays de la banque : la Suisse…et d’autres du même acabit probablement. Objection ?
Tijane BAL pour Kassataya.com
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