A la Une : le 81ème anniversaire du massacre de Tirailleurs sénégalais et l’affaire du navire tanker Mersin

Agence de Presse Sénégalaise  – La commémoration du 81ème anniversaire du massacre de Tirailleurs sénégalais à Thiaroye et la mobilisation des autorités pour ‘’empêcher un rejet d’hydrocarbures en mer’’, à la suite d’un ‘’incident technique’’ survenu à bord du navire Mersin, au large de Dakar, sont au menu des quotidiens reçus, lundi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

Le chef de l’Etat préside ce lundi au cimetière de Thiaroye le 81ème anniversaire de massacre des Tirailleurs, met en exergue Le Soleil.

‘’Le vendredi 1er décembre 1944, à 5h30 du matin, mille deux cents hommes des troupes coloniales et de la gendarmerie française prennent position autour du camp militaire de Thiaroye (banlieue de Dakar). A l’intérieur, 1 200 à 1 800 Tirailleurs avaient tous répondu à l’appel. Et ce fut le massacre !’’, s’exclame le journal.

‘’Pourtant, rappelle la publication, de retour en terre africaine, après avoir participé à la Seconde Guerre mondiale, les Tirailleurs ne réclamaient que le paiement de leurs indemnités, de leurs soldes, de leurs primes de démobilisation et autres allocations, attendant d’être édifiés sur les conditions d’hébergement dans leur cantonnement de Thiaroye et sur les modalités de leur installation au pays’’.

Selon Le Soleil, ‘’le Sénégal, par devoir de mémoire, commémore l’anniversaire de ce massacre le 1er décembre’’.

Le journal souligne que ‘’l’édition de 2024 fut un tournant historique coïncidant avec l’avènement au pouvoir du président Bassirou Diomaye Faye’’.

A propos de l’histoire coloniale, WalfQuotidien affiche à la Une : ‘’noms de rues et avenues au Sénégal, quand les bourreaux français étaient glorifiés’’.

‘’Pendant la colonisation, les rues de Dakar, Saint-Louis et d’autres villes ont porté le nom de militaires et hommes politiques français, dont certains s’étaient illustrés par leur cruauté et méthodes brutales. Ces noms des bourreaux gravés dans les rues ont perduré pendant très longtemps avant d’être gommés au profit de Sénégalais, souvent des marabouts ou hommes politiques’’, écrit Walf.

Pour le journal, ‘’mieux vaut tard que jamais. Les rues et avenues de Dakar Plateau ne porteront plus les noms de colonialistes patentés dont certains ont les mains tachées de sang. Le conseil municipal de Dakar Plateau a décidé, le 13 septembre dernier, de changer le nom de plusieurs rues’’.

‘’Ce changement sonne comme une repentance, celle de n’avoir pas changé les noms de colonialistes dans les rues de Dakar Plateau après l’indépendance du Sénégal en 1960. Aujourd’hui, le maire Alioune Ndoye reconnait enfin que ce changement s’inscrit dans la nécessité +d’enraciner nos espaces urbains dans la reconnaissance de nos héros et modèles, afin que chaque rue devienne un symbole de mémoire, d’unité et de fierté nationale+’’, note WalfQuotidien.

Le journal s’intéresse particulièrement à la figure de Faidherbe, ‘’Le tyran colonial’’. ‘’Bâtisseur pour ses partisans en France, Louis Faidherbe est perçu au Sénégal et aussi en France comme un gouverneur violent qui a semé la désolation et la mort durant la conquête coloniale. Il a été d’une rare violence pour les marabouts et tous ceux qui s’opposaient à l’ordre colonial’’, écrit Walf.

Les quotidiens se préoccupent également du navire tanker Mersin victime d’un incident technique au large de Dakar.

Le Port autonome de Dakar (PAD) a annoncé avoir mis en place ‘’une cellule de crise’’ et pris les mesures nécessaires pour ‘’empêcher un rejet d’hydrocarbures en mer’’, à la suite d’un ‘’incident technique’’ survenu à bord du navire Mersin, près de la capitale sénégalaise.

Tout l’équipage du navire est sain et sauf, assure-t-il dans un communiqué.

‘’Dans la nuit du 27 au 28 novembre 2025, les autorités sénégalaises ont été alertées d’un incident technique survenu à bord du navire tanker Mersin, au large de Dakar. L’incident a été suivi d’une entrée d’eau dans la salle des machines, qui a été signalée par l’équipage’’, affirme le PAD.

‘’La course contre la montre est lancée en haute mer. A la suite d’un incident technique survenu à bord du navire tanker Mersin, au large de Dakar, les autorités tentent de parer au plus pressé’’, écrit Le Quotidien.

L’Observateur rapporte qu’au large de Dakar, ‘’le pétrolier Mersin, chargé de 30 000 tonnes de carburant, menace de sombrer après une voie d’eau dans sa salle machine. Face à ce risque écologique et sécuritaire majeur, les autorités sénégalaises, sous la supervision de Hassmar, ont déclenché l’alerte maximale’’.

Vox Populi parle de ‘’bombe écologie sur la côte sénégalaise’’. Selon le journal, ‘’le navire tanker MERSIN menace de couler au large de Dakar : gros risques de rejet d’hydrocarbures en mer’’.

Source : Agence de Presse Sénégalaise (APS)

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