L’UPR, parti au pouvoir en Mauritanie, s’interroge quant à la légitimité des partis politiques qui dérogent aux règeles du jeu démocratique en appelant à la chute d’un régime démocratiquement élu.
Il y a une rivalité politique conforme aux traditions démocratiques entre la majorité présidentielle et une partie importante de l’opposition démocratique réunie sous la bannière de la Convention pour l’Alternance Pacifique (CAP), note l’UPR. Il y a cependant l’autre opposition: la Coordination de l’opposition démocratique (COD) que l’UPR juge « d’extrémiste et de hors la loi » démocratique.
Comment la COD, qui réclame le départ d’un président élu par la majorité des mauritaniens, demande en même temps qu’un fonctionnaire reste en poste après qu’il est nommé ailleurs selon les dispositions de de loi en vigueur, s’interroge l’UPR qui estime qu’en réalitié la COD manipule l’opinion publique et fuit les prochaines échéances électorales (législatives et municipales).
Source : Al Akhbar le 04/06/2012
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