La république islamique de Mauritanie croule sous le joug d’un régime raciste et esclavagiste, où une seule personne monopolise le pouvoir pour arriver à ses objectifs.
Le 20 Décembre 2018 la police a sauvagement réprimé les manifestants de Ira Mauritanie qui réclament la libération de notre leader Biram Dah Abeid qui est détenu depuis le 07 Août par le gouvernement raciste de Mouhamed Ould Abdel Aziz.
Jamais dans l’histoire des répressions de manifestations dans ce pays, on a vu des femmes être traitées de la sorte.
Que des policiers formés normalement pour assurer la sécurité des citoyens et veiller à leur intégrité physique et morale, se transforment en bourreau à la vue de tous est inadmissible.
La violente répression dont ont été victimes ses femmes noires, battues et humiliées gratuitement traduit encore une fois le caractère raciste de cette police aux ordres. Jamais, des femmes en Mauritanie, n’ont été violentées de la sorte, dans une manifestation pacifique demandant la libération du député du peuple Biram Dah Abeid.
Le député Biram Dah Abeid, injustement détenu et ce, malgré son état de santé, a été transporté à l’hôpital, menottes aux mains en violation de ses droits les plus élémentaires en tant que citoyen mauritanien mais aussi en violation de son immunité parlementaire.
D’autant que cela porte préjudice à l’image de ce pays qui s’illustre par son caractère raciste et esclavagiste.
L’image du président Biram menotté a fait le tour du monde ce qui fait une honte à notre pays surtout à l’échelle internationale.
Telle est l’injustice que vivent les noirs Mauritaniens surtout les haratins qui sont victimes de l’esclavage.
Le peuple noir Mauritaniens souffre de la discrimination dans tout les sens, du racisme , de l’injustice, des arrestations arbitraires, de tortures et des répressions d’une violence sans précédent.
Dans une volonté de l’humilier et de l’affaiblir physiquement et politiquement, le président Biram subit une injustice dans sa cellule avec une refus de le soigner comme il se doit.
Biram Dah Abeid souffre d’une maladie qui nécessite un suivi médical rigoureux qui se faisait en Europe.
La situation est d’autant plus grave que le gouvernement mauritanien quasi monocolore ne se soucie guerre de la santé du député Biram.
Nous n’exigeons pas de meilleures conditions de détention, ni l’accès à des soins nécessaires pour la stabilité de sa santé! Non, nous exigeons sa libération sans condition afin qu’il remplisse sa mission de représentant du peuple.
Nous avons organisé une manifestation ici en France ( Ira France ) le 20 Décembre 2018 qui coïncide avec la manifestation de Ira Mauritanie pour continuer de réclamer sa libération afin qu’il porte dans l’hémicycle et au delà, la voix des sans voix. Qu’il porte la complainte de nos concitoyens, qu’il mette des mots justes sur ces maux qui gangrènent notre pays.
Diop Fatimata
(Reçu à Kassataya le 31 décembre 2018)
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