Mauritanie : un désert aux mille visages qui séduit les voyageurs

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage 

La Mauritanie est un pays grand comme deux fois la France, mais recouvert aux trois quarts de désert. Au cœur du Sahara mauritanien, la région de l’Adrar alterne désert de sable et de pierre. C’est le décor qu’un couple de Français a choisi pour passer l’hiver. Ils sont partis de la région lyonnaise, à bord de leur 4×4 aménagé. « J’ai pris le virus du Sahara il y a 30 ans. Ce que j’aime par-dessus tout ici, c’est qu’on est totalement libre », confie Philippe Freund. « J’ai dit à Philippe, quand je l’ai rencontré, que ce que j’aimais, c’était voyager. Donc il m’a pris au mot, il m’a testée, il m’a emmenée, et ça s’est vérifié », raconte Fabienne Cattin.

Philippe Freund, ancien guide touristique, connaît parfaitement ce désert. Sa compagne le découvre plus varié que ce qu’elle imaginait, des mers de dunes, aux plateaux de grès et aux oasis. « On a décidé de voyager, de gratter le dos de notre planète, d’aller voir ce qui est encore beau, ce qui n’est pas encore complètement détruit par l’homme », explique Philippe Freund.

« Je me sens beaucoup plus en sécurité ici »

Passer l’hiver au rythme du désert mauritanien, c’est le choix fait depuis plus de dix ans par Sylvette Cerisey. Elle a quitté l’informatique en région parisienne pour ouvrir une maison d’hôtes avec son associé mauritanien. « Il y a beaucoup de gens qui viennent visiter en fin d’année et en février aussi, donc l’hiver, c’est la saison où on a beaucoup de travail », déclare-t-elle.

En décembre, les températures oscillent ici entre 16 °C la nuit et 28 °C le jour. « Quoi qu’on en dise, c’est un des pays du Sahel où on est tranquille. Moi, je me sens beaucoup plus en sécurité ici que si je prends le RER à Paris, par exemple, clairement », poursuit Sylvette Cerisey. Un sentiment de sécurité partagé par les 1 400 voyageurs qui ont atterri l’hiver dernier depuis Paris au cœur du désert mauritanien.