Les wilayas de l’Assaba et du Guidimaka figurent parmi les régions les plus touchées par la pénurie d’eau en Mauritanie. La promesse du gouvernement après plus de six années de gouvernance de Ould Ghazouani ressemble fort à un effet d’annonce d’ici 2050.
Il s’agit d’un vaste chantier visant à alimenter Kiffa, Sélibabi, Winding, Kankoussa et plusieurs villages en eau potable grâce à une adduction depuis le fleuve Sénégal. Mais ces populations concernées attendront encore deux ans et demi autrement dit la fin du deuxième mandat de Ould Ghazouani avant d’avoir de l’eau potable. Cette promesse est considérée par les observateurs comme un effet d’annonce. Ce long délai risque d’avoir des retards. Et concrètement la dépendance de ce chantier au fleuve Sénégal est liée à la vulnérabilité climatique de la Mauritanie. Enfin avec l’inclusion des villages éloignés, il existe un risque d’inégalités d’accès à l’eau potable des régions concernées. Les projets annoncés sont techniquement solides et financièrement importants, mais leur réussite dépendra de la mise en œuvre, de la maintenance, et de la gestion locale.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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