Festival Traversées Mauritanides : quel panorama des littératures mauritaniennes ?

La seizième édition du Festival Les Traversées Mauritanides à Nouakchott, capitale de la Mauritanie et lieu de rendez-vous d’une vingtaine d’écrivains vient de s’ouvrir.

RFI  – Quatre émissions consacrées aux littératures et aux langues de Mauritanie à l’occasion de ces rencontres littéraires. Et une question essentielle pour commencer : quel est le panorama des littératures mauritaniennes aujourd’hui, un pays où cohabitent deux langues : le français et l’arabe ? On est dans un pays où les littératures se côtoient mais se rencontrent rarement, explique Mariem Derwich.

 

 

Née avec l’indépendance du pays, dans les années 60, la littérature mauritanienne francophone occupe une place importante dans le patrimoine culturel mauritanien. Le roman est le genre dominant de la littérature même si la littérature mauritanienne est née avec la poésie ! Et bien que le français ait perdu son statut de langue officielle, la littérature mauritanienne francophone reste très importante. L’un des romanciers mauritaniens de langue française les plus connus est Beyrouk. Né en 1957 à Atar, il dit avoir rencontré la langue française «par hasard» et être tombé amoureux de cette langue en lisant «Les Misérables» de Victor Hugo. Il écrit en langue française «un véritable choix pour lui et un engagement». Son dernier roman Saarapublié aux éditions Elyzad en 2022 raconte l’histoire d’une héroïne qui se définit comme une «femme libre» qui refuse la pression sociale et religieuse. Son prochain roman s’intitulera «Le vieux fou et la petite fille qui n’était pas belle

« J’essaye d’écrire les autres, de nous écrire et même de m’écrire ».

Beyrouck 

 

Marieme Derwich est chroniqueuse et poétesse et elle aussi écrit en français, sa langue maternelle. Une langue qui lui «a ouvert le monde», selon ses termes et dans laquelle elle «rêve». Elle a écrit pendant très longtemps dans l’hebdomadaire mauritanien Le Calame pour raconter le quotidien de la Mauritanie. En 2014, elle a publié le recueil de poèmes Mille et un Je. Elle estime que la littérature doit être dynamique. «Il faut qu’on raconte comment chaque Mauritanien est arrivé avec ses coutumes, ses ancêtres, ses langues. La littérature est vivante, on ne peut pas passer notre vie à pleurer quelque chose qui n’a pas existé !»

Elle publiera les Nouvelles de Mauritanie, au printemps 2026, aux éditions Magellan.

Quatre émissions consacrées aux littératures et aux langues de Mauritanie à l’occasion de ces rencontres littéraires. Et une question essentielle pour commencer : quel est le panorama des littératures mauritaniennes aujourd’hui, un pays où cohabitent deux langues : le français et l’arabe ? On est dans un pays où les littératures se côtoient mais se rencontrent rarement, explique Mariem Derwich.

Née avec l’indépendance du pays, dans les années 60, la littérature mauritanienne francophone occupe une place importante dans le patrimoine culturel mauritanien. Le roman est le genre dominant de la littérature même si la littérature mauritanienne est née avec la poésie ! Et bien que le français ait perdu son statut de langue officielle, la littérature mauritanienne francophone reste très importante. L’un des romanciers mauritaniens de langue française les plus connus est Beyrouk. Né en 1957 à Atar, il dit avoir rencontré la langue française «par hasard» et être tombé amoureux de cette langue en lisant «Les Misérables» de Victor Hugo. Il écrit en langue française «un véritable choix pour lui et un engagement». Son dernier roman Saarapublié aux éditions Elyzad en 2022 raconte l’histoire d’une héroïne qui se définit comme une «femme libre» qui refuse la pression sociale et religieuse. Son prochain roman s’intitulera «Le vieux fou et la petite fille qui n’était pas belle

« J’essaye d’écrire les autres, de nous écrire et même de m’écrire ».

Beyrouck 

Marieme Derwich est chroniqueuse et poétesse et elle aussi écrit en français, sa langue maternelle. Une langue qui lui «a ouvert le monde», selon ses termes et dans laquelle elle «rêve». Elle a écrit pendant très longtemps dans l’hebdomadaire mauritanien Le Calame pour raconter le quotidien de la Mauritanie. En 2014, elle a publié le recueil de poèmes Mille et un Je. Elle estime que la littérature doit être dynamique. «Il faut qu’on raconte comment chaque Mauritanien est arrivé avec ses coutumes, ses ancêtres, ses langues. La littérature est vivante, on ne peut pas passer notre vie à pleurer quelque chose qui n’a pas existé !»

Elle publiera les Nouvelles de Mauritanie, au printemps 2026, aux éditions Magellan.

 

 

 

Pascal Paradou

 

 

 

Source : RFI 

 

 

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