Deutsche Welle – Dans la région de Kidal, les enseignants n’ont toujours pas regagné leurs postes, alors que la reprise des cours est prévue d’ici au 15 novembre.
Face à cette situation, l’académie d’enseignement de Kidal les a officiellement sommés de revenir à leurs bases à la mi-novembre, afin de préparer efficacement le retour en classe et garantir le bon déroulement de l’année scolaire.
« Dans un premier temps, il faut trouver des bus, par exemple, à partir de Bamako pour rejoindre Sévaré, dans le centre du pays, à environ 600 kilomètres de la capitale. De Sévaré, il faut ensuite des bus pour aller à Gao, dans le nord, soit à environ 1 200 kilomètres. Enfin, de Gao, il faut trouver un moyen pour rallier Kidal, à plus de 300 kilomètres », a expliqué Kassim Sanogo, enseignant et coordinateur régional adjoint du Syndicat national des enseignants de Kidal.

Les conditions des enseignants
Les enseignants posent comme condition à la reprise des cours la possibilité d’effectuer le voyage par avion à cause de l’insécurité par voie terrestre.
Pour Abdoulaye Salam Maiga, secrétaire général de la Fédération de l’éducation, des sports, des arts, de la recherche et de la culture (Fenarec), un transport aérien serait la solution.
« Les enseignants ne refusent en aucun cas de rejoindre leurs postes. Nous demandons simplement un moyen aérien sécurisé pour rejoindre nos lieux d’affectation », a-t-il précisé.
Mahamadou Kane
Source : Deutsche Welle (Allemagne)
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