
Le premier ministre mauritanien vient d’annoncer 66 pour cent de réalisation du programme du développement de la capitale alors que la conseillère à la primature et chargée du suivi pointe 80 pour cent. Cette cacophonie au niveau du gouvernement est révélatrice d’un affichage médiatique sur la difficile modernisation de Nouakchott.
Cette bataille des chiffres laisse planer une surévaluation mise en avant par la conseillère à la primature et chargée du suivi du programme d’un côté et de l’autre une sous-évaluation par le chef du gouvernement bien plus préoccupé par un bilan matériel de Ould Ghazouani avant la fin de son dernier mandat en 2029.
Les critiques pointent aussi un manque de vision architecturale et culturelle, avec des infrastructures jugées « sans âme » et déconnectées du patrimoine mauritanien. Les observateurs ne sont pas indifférents à ce débat essentiel pour garantir que les investissements publics répondent aux besoins réels des habitants, tout en assurant transparence, efficacité et inclusion dans la transformation de Nouakchott.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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