Depuis plus de deux semaines le Hodh Chargui, l’Assaba, l’Adrar,le Gorgol, le Brakna et le Trarza font face à des inondations meurtrières. Les familles sinistrées ont le sentiment d’être abandonnées par les autorités locales et de Nouakchott. Cette inaction qui perdure inquiète les observateurs sur fond de rumeurs de remaniement ministériel.
Ce sont les mêmes localités depuis plus d’une décennie qui vivent ce calvaire des inondations. Destruction des habitations, des terres agricoles, des digues, ponts et routes entraînant des milliers de déplacés logés sous des tentes. Les populations ont l’impression que les années se suivent et se répètent. Aucun plan de prévention des risques n’a été réalisé malgré les alertes de l’OMVS et des services météorologiques.
Cette inaction du gouvernement est déplorable. Aucune volonté politique depuis 2019 d’investir sur des infrastructures durables. Et pourtant l’Etat mauritanien reçoit des milliards d’ouguiyas des bailleurs sous forme de prêts et de dons. Ce laxisme des gouvernements successifs depuis 2019 traduit l’incompétence en matière de gestion des catastrophes naturelles.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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