C’est avec une très grande affliction, tristesse et le cœur lourd que j’ai quitté les cimetières suite à l’enterrement de Moustapha Sall dit « petit Sall« .
« Petit » souvenir du gringalet qu’il était dans son enfance mais immense par ses qualités humaines : disponibilité, ouverture d’esprit, générosité, humilité, discipline… De ces qualités, je ne retiendrai qu’une : la courtoisie. Elle explique l’affluence massive de cette foule, cette cohue immense variée et représentative de la population mauritanienne dans son ensemble. Il y’avait une communion naturelle entre Maures, Halpulars, Wolofs et Soninkés car « Petit Sall » portait en lui une partie de ces éthnies (la langue). Il était le symbole de cette Mauritanie multiculturelle. C’est donc un devoir pour chacun d’être présent pour lui rendre un dernier hommage et un profond regret pour ceux qui n’ont pas pu le faire.
Adieu l’artiste. Il fut un véritable artiste au touchet particulier. Il ne maltraitait pas le ballon. En toute circonstance, il le caressait avec finesse et délicatesse. Comme si le ballon n’est pas une peau ou une matière mais plutôt de la chaire dont il faut prendre soin.
Adieu coach. Après une carrière de footballeur parfaitement remplie, satisfaisante et riche, celle d’entraîneur le fut autant. En témoigne les grands clubs et les sélections nationales qu’il a dirigés. À cela s’ajoute son expérience aux côtés de Martins comme coach-adjoint de la sélection libyenne. Sa connaissance du football, de son environnement et de ses exigences personne ne peut les discuter. Son don de communicateur lui permet de pouvoir transmettre ce qu’il veut et de tirer ce qui attend de chaque joueur. C’était un maître, un guide et exemple pour tous.
En tant que croyant, nous savons qu’il n’y a d’Éternel que le Seigneur. À LUI nous appartenons et à LUI nous revenons.
Que dans sa MISÉRICORDE, il accorde une place de choix dans son vaste paradis. QU’IL allège les douleurs de sa famille biologique, de ses amis et de tous ceux qui l’ont connu.
Je présente mes condoléances à la famille éplorée à la famille sportive et particulièrement à Pape Seck et Abdoulaye Diallo dit courtaud.
Moussa SECK
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