
Chaque jour qui passe c’est au moins un Mauritanien voire trois qui meurent sur la route. Aucun axe routier est épargné de cette tragédie. Les derniers accidents en date, un mort sur la route d’Akjoujt et des blessés graves et trois morts sur la route de Nouadhibou.
C’est encore une fois une semaine qui endeuille les Mauritaniens. Ajoutez à cela, les accidents mortels de juillet dernier avec plus de 10 morts. Face à l’ampleur des accidents de la route, les autorités de Nouakchott affichent le silence. Cette fuite en avant des pouvoirs publics en particulier la sécurité routière, inquiète les observateurs qui pointent un gouvernement dont les yeux sont rivés sur le programme prioritaire de Ould Ghazouani. Cette série noire très alarmante pointe la sécurité routière. Face à ces drames, le gouvernement est interpellé pour des états généraux de la sécurité routière pour sauver encore des vies humaines.
Cette déresponsabilisation après six années de gouvernance met l’accent sur la responsabilité individuelle, notamment la vitesse excessive et le non-respect du code de la route. Pour les observateurs c’est une manière de minimiser les responsabilités institutionnelles, en évitant de reconnaître les failles dans les infrastructures ou les contrôles. Des pratiques de corruption sont signalées dans la délivrance des permis de conduire et les contrôles techniques. Les forces de l’ordre et les agents du ministère des Transports sont parfois accusés de fermer les yeux, ce qui affaiblit la crédibilité des institutions.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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