Les populations de la vallée sont à nouveau confrontées à la montée des eaux du fleuve Sénégal. Aucune région n’est épargnée. Les observateurs sont inquiets et indignés de la gestion des catastrophes naturelles des autorités de Nouakchott.
Ce sentiment des observateurs n’est pas une vue de l’esprit mais la réalité sur le terrain de la gestion des inondations par les autorités locales très routinières des mesures d’urgence. Après le Gorgol, le Guidimakha c’est l’Assaba qui est confrontée à de fortes pluies dans la commune de Barkéol. La quasi-totalité des zones résidentielles sont inondées et les routes impraticables.
Dans la vallée, les populations revivent le même calcaire de 2024. Des villages proches du fleuve sont inondés et même la capitale du Gorgol, Kaédi ainsi qu’à Maghama. A Rosso dans le Trarza c’est le même refrain des discours des représentants locaux comme en 2024. La rhétorique de la souffrance des populations sert à masquer l’incompétence et l’inaction gouvernementale. Depuis plus d’une décennie aucune région n’est à l’abri des inondations. Ould Ghazouani semble ne pas prendre au sérieux le changement climatique qui bouleverse même le calendrier de l’hivernage plus long que d’habitude avec des tempêtes et de fortes pluies.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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