
Ali, mon fils, mon trésor,
à dix-huit ans à peine, la vie t’a arraché à nous,
dans l’éclat d’une jeunesse pleine de rêves et d’ambition.
Tu venais de décrocher ton baccalauréat avec brio,
et déjà tu voulais alléger mes charges, entourer ta mère d’amour,
et bâtir pour nous un avenir plus doux.
Tu étais un enfant rare,
doté d’une sagesse faite de pureté,
respectueux, aimant, généreux,
habité par une foi sincère en ton Créateur.
Mon cœur inonde mes yeux avec violence
chaque fois que ton absence se rappelle à moi,
mais derrière mes larmes,
c’est ton sourire qui éclaire encore ma nuit.
Si j’avais su, ô mon fils,
que la permission donnée ce jour-là pour accompagner tes amis à Touba
serait ton ultime voyage,
j’aurais tenté de retenir le temps.
Mais nul ne peut repousser l’appel d’Allah.
C’est Lui qui convoque et nous nous inclinons,
car Sa sagesse dépasse nos compréhensions.
Ali, le père que je suis a toujours été fier de toi,
et le sera jusqu’à son dernier souffle.
Tu as été lumière dans ma vie,
et tu demeures lumière dans ma mémoire.
Là où tu es, auprès de ton Seigneur,
est infiniment meilleur que ce monde fragile.


Dors en paix, mon fils bien-aimé.
Ton nom, ton visage et ton amour sont gravés en moi pour l’éternité.
Et moi, ton père, je me repens devant mon Seigneur,
Lui qui fait rire et fait pleurer,
Lui qui fait mourir et redonne vie.
Source : Initiatives News
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