Mauritanie :  l’Intérieur ouvre la porte à ses proches sur la scène politique

Dans un contexte de la réforme des partis politiques controversée, la reconnaissance de 7 partis issus de la même communauté, illustre la volonté politique du gouvernement à réduire drastiquement le nombre de partis gênants issus des deux autres composantes nationales.

Le ministre de l’Intérieur n’a pas failli à sa fidélité à la politique de division et de discrimination engagée par le président Ould Ghazouani depuis 2019 comme en témoignent les partis officiellement reconnus cette semaine. Parmi ces nouveaux venus figurent deux anciennes personnalités militantes du parti islamiste de l’opposition TAWASSOU.

Le premier parti « Nemaa », dirigé par Zeinab Mint Taghi, ex-députée islamiste et «  Ijmaa » de l’ancien président et fondateur du parti. Un signal que Ould Ghazouani ambitionne de diviser davantage la première force de l’opposition. Et quatre autres partis légalisés sont dans le même sillage que les deux précédents c’est-à-dire considérés par les observateurs sur place très proches du ministre de l’Intérieur. Il s’agit de « La Mauritanie en avant » de Nourreddine Mahmoud,  « Al Khiyar Al Akhar », « Shūrā », « Construction nationale », et « Hassād ». Tous ces leaders reconnus avaient exercé une pression contre le ministre de l’Intérieur pour qu’il accélère leur légalisation. 6 partis sur 7, c’est une bonne moisson pour le premier flic mauritanien qui entend être le bon élève,le ministre modèle du système Beydan pour le dernier mandat de Ould Ghazouani.

 

 

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

 

 

 

(Reçu à Kassataya.com le 21 août 2025)

 

 

 

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