Depuis une semaine, les régions font face à de fortes pluies qui ont déjà fait 10 morts et des dégâts matériels importants. Les populations de la vallée s’attendent à un débordement du fleuve Sénégal comme l’année dernière.
Les appels à la prudence aux populations dans les régions des autorités de Nouakchott ne suffisent pas pour faire face à des inondations qui risquent d’être plus catastrophiques qu’en 2024. Chaque jour avec son cortège de malheur, des noyades et des tempêtes emportent des enfants et des femmes.
Des ponts et des routes risques d’être détruits ainsi que de milliers d’hectares et de bétail sans oublier les habitations. L’attentisme des maires et des conseillers régionaux, préfets et gouverneurs, n’est plus à démontrer. Les observateurs s’interrogent sur cette mal gouvernance généralisée et organisée.
Cette faillite de l’Etat dans la prévoyance et le manque de sérieux aux alertes de l’OMVS et des services météorologiques. Le manque de solutions durables au changement climatique est une réalité. La problématique des inondations est une affaire de moyens et concerne tous les Mauritaniens.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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