La dernière exportation en date est relative à celle du poisson qui a rapporté en 2024 à la Mauritanie près de 410 milliards anciennes ouguiyas
Les industries extractives ne sont pas en reste avec une augmentation de 18 pour cent pour le fer au premier semestre de 2025 soit près de 15 milliards d’euros, plus de 456 milliards anciennes ouguiyas. L’Etat mauritanien est le premier bénéficiaire de toutes ces performances qui lui permettent de diminuer son budget toujours déficitaire.
Mais tous ces bons résultats 2024-2024 n’ont pas apporté des améliorations conséquentes du panier de la ménagère. Encore moins relancer une économie trop dépendante du fer, de l’or et du cuivre. Ce paradoxe mauritanien est mal perçue par les observateurs qui pointent une mal gouvernance organisée qui ne date pas de 2019. Tous les secteurs sont concernés et ce sont les populations les plus fragiles qui trinquent alors qu’une minorité issue de l’élite dominante toutes tendances confondues s’accapare de toutes les richesses. La hausse constante des exportations ne va pas de pair avec la pauvreté stationnaire de plus d’un tiers des Mauritaniens.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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