La crise de l’eau et de l’électricité à Nouakchott continue de susciter des polémiques même au sein des patrons des sociétés publiques. L’actuel patron du conseil d’administration de la société des travaux routiers ETER en an fait les frais.
En effet, Ould Bilal est limogé pour avoir critiqué le gouvernement sur ces deux points noirs de la gouvernance de Ould Ghazouani. Cette politique de l’électricité et de l’eau en trompe l’oeil ne laisse pas indifférente même au sein des patrons des sociétés d’Etat.
Parmi les personnalités en première ligne figure l’actule président du conseil d’administration de la société des transports routiers, fer de lance des infrastructures depuis l’accession au pouvoir de Ould Ghazouani qui en fait un de ses programmes prioritaires pour rattraper le retard considérable dans ce domaine.
Limogé pour sa prise de position critique sur la crise de l’eau et l’électricité, Ould Bilal est une personnalité politique réputée pour avoir milité au sein de l’ancien parti gauche des Kadihines des années 70 et qui avait fait ses preuves dans la lutte de la classe ouvrière en Mauritanie. Les observateurs ne sont pas surpris de cette mise à l’écart d’une personnalité gênante parmi tant d’autres qui ont marqué le régime du génocidaire Ould Taya.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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