En annonçant la fin de la crise de l’eau à Nouakchott en 2026, le premier ministre rompt d’abord le silence sur sa gouvernance censée apporter des solutions dès sa prise de fonction au calvaire des populations notamment dans les quartiers populaires.
Cette perspective de Ould Diay est considérée par les observateurs comme un aveu d’échec de sa politique. Une promesse pour masquer tous les dysfonctionnements de la Société nationale de l’Eau. C’est également une nouvelle stratégie pour faire espérer les habitants d’une capitale qui font quotidiennement la queue pendant des heures devant des camions-citernes ou bornes fontaines. Certains se levant de bonne heure du matin pour surveiller les robinets.
Annoncer la fin de la crise en 2026 ne suffit pas pour convaincre des populations en détresse permanente notamment des quartiers populaires. Les Mauritaniens sont maintenant immunisés contre ces discours mielleux surtout venant d’un chef de gouvernement technocrate et un ancien argentier de l’ancien président Ould Aziz.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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