Mauritanie : les observateurs s’interrogent sur la gouvernance à vue des infrastructures depuis 2019

L’inauguration cette semaine à Nouakchott du chef de l’Etat de la deuxième phase du projet Aftout Ech-Charghi, d’une école dédiée aux métiers des mines, de deux nouveaux sièges pour la protection civile et de la direction générale des Archives nationales, relance la gouvernance des infrastructures. 

Ces nouveaux chantiers depuis 2019 ont pour ambition de rattraper un retard considérable dans le domaine des infrastructures depuis 1960. C’est une anomalie que la Mauritanie ne soit pas dotée d’une seule autoroute. Et qu’après 65 ans d’indépendance qu’aucune région mauritanienne ne soit autosuffisante en eau et en électricité. Et pire c’est seulement après son premier quinquennat que le président Ould Ghazouani s’attaque à la modernisation de la capitale qui abrite aujourd’hui plus d’un tiers de la population sans assainissement ni un schéma directeur d’urbanisme. C’est la course de vitesse, les inaugurations et pose de première des infrastructures se multiplient surtout dans cette phase du dernier quinquennat. Les observateurs trop de précipitations pour aboutir à des ouvrages mal ficelés à cause des cahiers de charges mal conçus et mal élaborés.

 

 

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

 

 

 

(Reçu à Kassataya.com le 10 juillet 2025)

 

 

 

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