Le Figaro – Ce PSG est inarrêtable. Intouchable même. Malmené comme rarement en 2025, le club de la capitale est finalement parvenu à venir à bout du Bayern Munich en quarts de finale du Mondial des clubs (2-0). Les Parisiens, vainqueurs grâce à des buts signés Doué (78e) et Dembélé (90e+6), affronteront le Real Madrid ou le Borussia Dortmund en demies. Ce sera sans Pacho, ni Hernandez, expulsés durant un choc qui a tenu toutes ses promesses sur la pelouse du Mercedes Benz Stadium d’Atlanta.
Après un premier tour passé sans trembler et une promenade de santé face à l’Inter Miami en huitièmes de finale (4-0), l’adversité proposée au PSG est clairement montée de plusieurs crans. Comme prévu. Si Doué s’est procuré d’entrée la première occasion (3e), le club de la capitale a vite été mis en difficulté dans son camp par le pressing et les projections du Bayern. Et après une première demi-heure globalement équilibrée, marquée par des occasions des deux côtés, le Bayern a clairement pris l’ascendant à l’approche de la pause. Sans concrétiser sa supériorité. La faute notamment à Donnarumma. Peu mis à contribution depuis le début de la compétition, le portier parisien a fait le show devant sa cage. D’abord face à Olise (37e), puis face à Pavlovic, d’un superbe arrêt réflexe (41e). Deux interventions salvatrices de l’international italien, qui a bien involontairement blessé Musiala à la cheville en fin de première période. L’une des (nombreuses) images fortes de cette rencontre au sommet.
Le PSG sans maîtrise, mais avec du cœur
Deux ans jour pour jour après sa nomination sur le banc du PSG, Luis Enrique a vu son équipe afficher à une maladresse technique et un manque de maîtrise assez inhabituels. À l’image d’un milieu de terrain beaucoup moins dominant, face à des Munichois toujours aussi menaçants en seconde période. Mais ce PSG a des valeurs. Et des ressources. Malmenés et incapables de tenir le ballon pour casser le rythme imprimé par les Bavarois, les Parisiens ont finalement laissé passer l’orage et su fait la différence durant le dernier quart d’heure. Sous l’impulsion de Doué. Homme de la dernière finale de la Ligue des champions, l’ancien Rennais a puni l’adversaire, d’une frappe rasante qui a laissé Neuer sans réaction (1-0, 76e).
Dembélé s’est chargé d’assurer la qualification. Entré à vingt minutes de la fin et auteur dans la foulée d’un gros raté (74e), l’attaquant parisien a finalement retrouvé l’efficacité au meilleur moment, au bout du temps additionnel, sur un service parfait d’Hakimi (2-0, 90e+6). Le PSG était alors réduit à neuf. Au courage, le club de la capitale a su résister au sursaut du Bayern malgré l’expulsion logique de Pacho (82e), et celle plus sévère d’Hernandez (90e+2). Euphoriques après cet épilogue épique, les Parisiens poursuivent son parcours Outre-Atlantique. Et se rapprochent d’un sacre mondial qui semble leur tendre les bras.
Source : Le Figaro
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