Mondial des clubs – Paris : Pour prolonger la fête

Le PSG entame sa phase finale de Coupe du monde des clubs ce dimanche face à l'Inter Miami de Lionel Messi. Revanche, fatigue et ambition : le club de la capitale va devoir jongler entre différents sentiments sur la pelouse d'Atlanta.

So Foot  – L’opportunité est rarement donnée à l’amoureux déçu d’exorciser une vieille relation toxique, surtout quand l’ancien être aimé s’en est allé conquérir d’autres cœurs sur un continent lointain. C’est pourtant en quelque sorte l’opportunité qui est offerte au Paris Saint-Germain ce dimanche, le destin ayant décidé de placer sur sa route l’Inter Miami de Lionel Messi, en huitième de finale de la Coupe du monde des clubs. Des retrouvailles qui ajouteront peut-être un surplus de détermination pour les troupes de Luis Enrique, mais ne doivent pas effacer la big picture : après une phase de poules où il aura assuré l’essentiel, le club de la capitale doit repartir au combat, avec l’espoir d’une saison encore un peu plus historique.

On n’est pas fatigués !

Pour cela, les Parisiens devront surpasser la fatigue. Après avoir disputé plus de 60 matchs depuis août dernier, les Rouge et Bleu tirent la langue depuis leur arrivée aux États-Unis. « On essaie de ne pas regarder le nombre de matches qu’on a disputés pour se focaliser sur la joie de jouer, d’être dans cette compétition. On ne peut rien dire sur notre attitude et sur notre envie », tentait de dédramatiser Vitinha ces derniers jours, après avoir posé le pied sur le sol d’Atlanta. Une troisième ville et autant de voyages pour les récents champions d’Europe, qui sont donc passés par Los Angeles puis Seattle avant de découvrir la Géorgie.

Ces derniers peuvent tout de même se satisfaire de plusieurs bonnes nouvelles après presque une semaine de repos depuis leur victoire à Seattle face aux Sounders. Tout d’abord, le Mercedenz-Benz Stadium dans lequel se tiendra le choc est couvert et climatisé à hauteur de 20°C. Adieu donc les fortes chaleurs, malgré une nouvelle rencontre disputée à midi heure locale. Ensuite sur le plan sportif, Luis Enrique pourra compter sur le retour d’Ousmane Dembélé, remis après de sa lésion à la cuisse gauche contractée avec l’équipe de France. Au point d’être titulaire à la pointe de l’attaque ? Seul l’entraîneur espagnol le sait, mais voir le n°10 fouler à nouveau la pelouse donnera peut-être un second souffle à toute son équipe. « C’est un rythme de dingue. C’est comme ça, c’est le football et j’aime ça », confiait d’ailleurs le bonhomme à France Football avant le début de la compétition.

Step by step

Mais ce que l’ancien barcelonais et toute sa bande aimeraient encore plus, c’est remporter un cinquième trophée pour graver cette interminable saison dans le marbre. Sans imaginer une seule seconde qu’elle pourrait prendre fin ce dimanche, sur les coups de 20h, heure française. Les jambes lourdes, les matchs à répétition et même le revers surprise contre Botafogo n’ont en effet rien changé aux ambitions initiales.

Depuis qu’ils ont embarqué pour le pays de l’Oncle Sam, les Parisiens sont en boucle : ils sont venus pour être les premiers à inscrire leur nom au palmarès de cette toute nouvelle compétition. « Tu dois penser que tu ne peux jouer cette compétition qu’une fois tous les quatre ans. C’est une jolie compétition, tu dois penser à ça pour trouver la motivation », espérait Luis Enrique avant le match décisif contre les Seattle Sounders en début de semaine. Et le tacticien asturien de poursuivre : « Si on est capables d’avancer au prochain tour, j’espère qu’on verra une autre version de l’équipe. (…) On doit gagner pour avancer dans la compétition et c’est une motivation. »

Nul doute que le discours tenu avant ce match face à l’Inter Miami ne changera pas d’un iota. Surtout que ces retrouvailles avec Messi, Luis Suarez, Sergio Busquets et compagnie n’a rien d’une fin en soi. La suite, elle, pourrait ressembler à un enchaînement Bayern Munich-Real Madrid-Manchester City. À moins que les dieux du football ne se montrent facétieux en nous offrant une nouvelle confrontation avec l’Inter (de Milan, cette fois) en finale. Ou que la compétition ne continue à offrir son lot de surprises. Mais après tout, peu importe. Quel que soit l’adversaire ou les conditions, le meilleur club d’Europe actuel est là pour ramener la coupe à la maison.

 

 

Tom Binet

 

 

 

 

Source : So Foot

 

 

 

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