Faux mariage à Disneyland Paris impliquant une enfant de 9 ans : l’enquête avance

Des salariés de Disneyland Paris ont appelé la police, pensant assister à un mariage entre une fillette de 9 ans et un homme de 22 ans. Une mise en scène a assuré le « marié », qui a tout de même déboursé 130 000 euros pour privatiser le parc d'attractions.

 Vanity Fair   – Si c’était une blague, elle n’a pas vraiment eu l’effet escompté. Des salariés de Disneyland Paris ont contacté la police après vu débarquer une fillette de 9 ans en robe nuptiale et talon de 12 centimètres, dans ce qui était censé être un mariage avec un homme de 22 ans, ce samedi. La petite fille semblait « apeurée et confuse », selon les notes des policiers qui l’ont recueillie. De nationalité ukrainienne, elle était accompagnée de sa mère, une femme de 40 ans, et d’un autre homme letton de 54 ans, qui se présentait comme son père, tous deux endimanchés.

Après avoir entendu les protagonistes de cette étrange scène, les enquêteurs ont découvert que l’homme de 22 ans était venu quelques semaines plus tôt, pour privatiser le parc d’attractions pour quelques heures ce samedi matin, officiellement pour célébrer son mariage. Les salariés du parc se sont donc étranglés en découvrant le profil de la « mariée ».

Entendu, le « marié » a indiqué que tout cela n’était qu’une mise en scène destinée à réaliser un tournage au sein de Disneyland, alors que le parc d’attractions n’accorde que très peu d’autorisations pour filmer dans son enceinte. L’homme avait ainsi usurpé l’identité d’un letton et utilisé des faux documents pour obtenir l’accord de Disney.

300 figurants

Pour arriver à ses fins, le « marié » n’a pas lésiné sur les moyens, puisqu’il a, en sus des frais de privatisation, payé notamment 12 000 euros pour embaucher celui qui devait faire office de père de la petit fille. Il a aussi recruté pas moins de 200 figurants adultes et 100 enfants payés, 200 euros la journée. Plus les cars pour les faire venir depuis Paris.

Placé en garde à vue, le « marié » a expliqué être de nationalité anglaise, travaillant comme directeur d’une boîte de production. La mère a, elle, raconté avoir accepté de voir sa fille participer à cette mise en scène afin que la fillette puisse vivre « une journée de princesse », photographiée et filmée tout du long.

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