
Incontestablement la Mauritanie accuse un retard considérable dans la transition numérique notamment en matière d’infrastructures, d’inclusion numérique et de modernisation des services publics.
A l’heure de l’Intelligence Artificielle, la Mauritanie doit surmonter des obstacles liés à l’accès aux technologies, à la formation numérique et à la mise en place d’une gouvernance efficace pour assurer une transition numérique.
Ce triple défi montre bien qu’il reste beaucoup de chemins à parcourir dans un pays où les autorités ne font que lancer des programmes sans suivi. Le projet Digital-Y qui vise à moderniser l’administration est significatif à cet égard. Si le premier programme prioritaire de Ould Ghazouani “Taahoudaty” a permis la création d’un Haut conseil du Numérique, d’un ministère de la Transition Numérique ainsi que d’une Agence Numérique de l’Etat, il n’en demeure pas moins que les réformes juridiques traînent encore malgré la ratification de la Convention de Malabo sur la cybercriminalité. L’entreprenariat numérique est quasi-inexistant.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
Les opinions exprimées dans cette rubrique n’engagent que leurs auteurs. Elles ne reflètent en aucune manière la position de www.kassataya.com
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com