
Le HuffPost – Un signe du destin ? Bhumi Chauhan était censée s’envoler pour Londres à bord du vol Air India qui s’est écrasé peu de temps après son décollage de l’aéroport indien d’Ahmedabad jeudi 12 juin. Sauf qu’un problème de la vie quotidienne a permis à cette étudiante indenne d’éviter le crash aérien qui a fait au moins 265 morts.
Comme elle le raconte à la BBC ce vendredi 13 juin, l’accès à l’embarquement lui a été refusé quelques minutes avant la catastrophe aérienne. En cause ? Un problème de circulation sur le trajet la conduisant à l’aéroport. « Nous étions arrivés à Ahmedabad à l’heure depuis Ankleshwar (située à 200 kilomètres plus au sud), mais à cause des bouchons à Ahmedabad, je suis arrivé à l’aéroport avec cinq minutes de retard », a-t-elle expliqué au média britannique.
Auprès du Times of India, la jeune femme, habitante de Bharuch dans l’État indien du Gujarat, détaille cette mésaventure qui s’est transformée en bénédiction pour elle. « Nous sommes arrivés à l’enregistrement avec 10 minutes de retard, mais ils ne m’ont pas laissé entrer (…) Ils ont dit que cela retarderait encore le vol », se remémore-t-elle, affirmant avoir supplié le personnel de la compagnie arienne de la laisser embarquer, comme le rapporte également The Telegraph.
« Complètement abasourdie »
Encore sous le choc du drame qu’elle a évité par pur hasard, Bhumi Chauhan admet avoir été « complètement abasourdie » en apprenant le crash de l’avion une poignée de minutes seulement après son décollage de l’aéroport. « L’incident est absolument terrifiant. »
Si la mère de la jeune femme a remercié « la Déesse Mère d’avoir protégé (s)a fille », le père de Bhumi Chauhan a expliqué que les « embouteillages » étaient l’unique raison pour laquelle sa fille était encore vivante aujourd’hui. Une fois arrivés dans l’aéroport, « nous avons demandé, mais ils nous ont refusés. Et à notre sortie, nous avons appris que l’avion s’était écrasé », a-t-il résumé.
« Avant, je pensais que le trafic à Ahmedabad me coûterait mon billet d’avion et mon travail », a-t-elle finalement glissé à la BBC. « Même si j’ai perdu mon argent, je suis heureux que ma vie ait été sauvée. »
Sur les lieux du drame, les secours tentent encore de trouver des victimes dans les décombres du Boeing. Mais à ce stade, un seul passager du vol 171, qui transportait 242 personnes, a miraculeusement survécu au crash.
Maxime Birken
Source : Le HuffPost (France)
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